Najat Vallaud-Belkacem Ministre de l'Éducation nationale incapable de maitriser l'histoire de France propose un sujet d'histoire au brevet des collèges qui rend hilare l'ensemble des véritables professeurs d'histoire une profession qui est tellement politisée et incompétente qu'aucune remarque ne fait jour Najat Vallaud-Belkacem Ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud Belkacem la carte scolaire Najat Vallaud-Belkacem dépassée Najat Vallaud Belkacem Ministre de l'Éducation nationale nouveau brevet des collèges

Najat Vallaud Belkacem
Les mauvaises notes du ministre

 

835 000 collégiens de 3e ont planché ce vendredi 26 juin 2015 sur l'histoire-géographie.
En page 3 du sujet de la série professionnelle, la question 4 laisse pour le moins perplexe :
" Nommez la colonie française qui a obtenu son indépendance en 1962".
Une seule réponse possible : AUCUNE !
J'imagine bien que la réponse attendue était l'Algérie mais, dans ce cas, la formulation est totalement erronée.
Dès 1848, donc bien avant le Comté de Nice ou la Savoie par exemple, l'Algérie était composée de départements français, et ce jusqu'en 1962.
Qualifier l'Algérie, postérieurement à son indépendance, d'ancienne colonie est non seulement inexact mais ne permet pas en outre de comprendre pourquoi la période 1954/1962 fut tellement agitée et douloureuse.
Justement parce que l'Algérie n'était pas une "simple" colonie, comme d'autres pays africains, mais une partie intégrante du territoire français ! Exactement comme les actuels DOM...
Il ne s'agit pas de contester ce mouvement légitime de l'Histoire dans lequel s'inscrit l'accession à l'indépendance de l'Algérie mais il convient de ne pas dénaturer ce que fut, ne serait-ce que sur le plan administratif, la présence française sur cette terre.
Les Français d'Algérie ne sont pas nés dans une colonie, ils sont nés en France, dans le département 92, non pas les Hauts-de-Seine, mais, avant 1962, Oran !

 
Les inspecteurs généraux de l’éducation nationale HISTOIRE sous la responsabilté d'un doyen, nommé par la ministre parmi les inspecteurs généraux du groupe, pour une durée de deux ans renouvelable deux fois.
Les idéologues du groupe Histoire et Géographie : Michel Hagnerelle, Catherine Biaggi, Max Brisson, Laurent Carroué, Vincent Duclert , Olivier Grenouilleau, Jérôme Grondeux, Michel Hagnerelle, Tristan Lecoq, François Louveaux, Yves Poncelet, Juliana Rimane, Florence Smits, Benjamin Stora
 
   
 
 
Benjamin Stora

Les 80000 candidats au diplôme national du brevet de la série professionnelle devraient recommencer cette épreuve à cause des ânes ci-dessus.

 
Dix-huit années se sont écoulées entre l'expédition de 1830, le projet et l'intégration en 1848 de l'Algérie à la France, avec la création des trois provinces (le décret du 4/03/1848 fait de l'Algérie une partie intégrante du territoire français). Entre-temps, les différentes conceptions de la colonisation de l’Algérie n’ont pas abouti : celle des colons aux « gants jaunes », celle du « soldat laboureur » de Bugeaud ou celle de Claudel qui consistait à faire de l'Algérie un lieu de regroupement « des misérables et des encombrants » et de la Mitidja (la plaine d'Alger) « le dépôt de mendicité de l'Europe », protégé par un mur. Elles se sont heurté, inexorablement et en permanence, à une double réalité : la faible propension à l'émigration vers l’Algérie des français.

Le 4 mars 1848, l'Algérie est déclarée partie intégrante du territoire français et, le 9 décembre 1848, les Provinces d'Alger, Oran et Constantine deviennent trois départements.

L'étendue de la population de l'Algérie dépassaient de beaucoup les possibilités réelles de l'action publique et l'Algérie resta longtemps sous-administrée.

Le décret du 28 juin 1956 ébauche une réforme administrative et celui du 20 mai 1957 divise chacun des 3 départements, soit au total 12 départements
1°/ les départements d'Alger, Médéa, Orléansville et Tizi-Ouzou pour l'ancien département d'Alger
2°/ les départements de Batna, Bône ( Le département de BONE avait été crée antérieurement par la loi du 7 août 1955 ) Constantine et Sétif pour l'ancien département de Constantine
3°/les départements de Mostaganem, Oran, Tiaret et Tlemcen pour l'ancien département d'Oran.

Les territoires du Sud sont maintenus et englobés dans l'Organisation Communes des Régions Sahariennes (O.C.R.S.) crée par la loi du 10 janvier 1957.

Les décrets des 7 août 1957 et 17 mars 1958 créent 5 nouveaux départements
- d'une part SAOURA, partie ouest des Territoires du Sud ; OASIS, partie est de ces mêmes territoires.
- d'autre part AUMALE, pris en grande partie sur le département de Médéa et pour une faible partie, au sud-est, sur celui de Batna ; BOUGIE, pris sur les départements de Sétif et de Constantine ; SAIDA, pris sur les départements de Tiaret, Oran et les Territoires du Sud.