Les Français d’Algérie dans cette affaire.
La presse de l’oligarchie, donne beaucoup d’approximations en prétendant une pression des Français d’Algérie dans cette affaire.
Je me souviens avoir annoncé l’exclusion de l’historien officiel de l’exposition Camus, au regretté président du CAR René Andrés le 12 mai 2012 à 16 heures, il n’était pas au courant, comme tous les Rapatriés d’Algérie malgré la lettre d’information quotidienne qu’ils reçoivent.
Français d'Algérie ignorent l'existence d'un colloque sur Camus à Aix
avec comme
commissaire politique benjamin stora
"Que Catherine Camus [fille et ayant-droit de l'écrivain] souhaite une exposition en hommage à son père, très bien. Mais qu'on ait pu choisir Benjamin Stora pour l'organiser, c'est une aberration", estime Jean-François Collin, s'exprimant, il y tient, "à titre personnel". Michel Onfray, qu'il n'a "pas lu encore", lui semble un "homme plus mesuré" et le choisir comme commissaire indique "un progrès très net", se félicite notre interlocuteur.
Président de l'Adimad, une association d'aide aux "anciens détenus de l'Algérie française" – c'est-à-dire, principalement, aux partisans de l'OAS, emprisonnés après la tentative de putsch en Algérie, au printemps 1961 –, Jean-François Collin assure n'avoir jamais été averti de ce projet d'exposition.
Pas plus que ne l'ont été les autres associations de pieds-noirs, qui ont leurs bureaux –- dans la Maison du Maréchal-Juin, inaugurée, en 1992, par le maire de l'époque, le socialiste Jean-François Picheral.
Cependant, ajoute le président de l'Adimad, "si jamais Maryse Joissains m'avait demandé mon avis, je lui aurai dit que Benjamin Stora, cet Israélite de Constantine, historien autoproclamé de la guerre d'Algérie et qui soutient les thèses du FLN, est vomi par la communauté des Français d'Algérie".
Les complices
" Les élus sont victimes du fantasme d'un vote communautaire. Et tous font le dos rond ", fulmine, à Paris, le falso-socialiste Georges Morin, lui-même natif d'Algérie et président de l'association Coup de soleil. " Le vote pied-noir n'existe pas", renchérit, à Marseille, un autre natif d'Algérie, l'historien Jean-Jacques Jordi, dont une Histoire des pieds-noirs (Armand Colin) doit être publiée cet automne.
" C'est grâce à la lecture de Camus, qui nous disait de ne pas écouter les voix de la haine, qu'on a tenu le coup. Il dénonçait l'iniquité du système colonial et, en même temps, il était des nôtres", se souvient Georges Morin, qui fut lycéen à Constantine, pendant la guerre d'Algérie. "
En virant Stora de l'exposition d'Aix, on vire ce Camus-là, avec ses doutes qui fâchent", assure-t-il.
Le falso - président de Coup de soleil a signé, à l'instar d'historiens, parmi lesquels Jim House, Mohammed Harbi un ancien fellagha qui se réfugie en France en 1965, pour fuir le FLN et Gilbert Meynier un historien d’extrême gauche, une motion de soutien à Benjamin Stora, dont l'éviction constitue, estiment-ils, "un acte grave de censure". |