Bartolone traite les députés d'opposition d'"abrutis"

 
       
 
 

Après dix jours de débats parlementaires sur le mariage homosexuel
Le président de l'Assemblée nationale, le socialiste Claude Bartolone, a traité les députés centristes d'"abrutis", le mardi 12 février 2013 , lors des questions au gouvernement à l'Assemblée.

Il s'agaçait de voir ces élus quitter l'hémicycle, la cause un peu plus tôt, le Premier ministre le "minable", Jean-Marc Ayrault, avait laissé Bernard Cazeneuve, ministre délégué aux Affaires européennes, répondre à une question de Jean-Louis Borloo, le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), sur le budget de l'Union européenne.

     
Vexés, les députés UDI ont quitté l’hémicycle. "C'est le gouvernement qui choisit le ministre qui répond", leur a lancé le président de l'Assemblée.
Le parlementaire socialiste Claude Bartolone, est un habitué des insultes le 30 mars 2010, dans une question écrite, il était contre l'inscription des victimes du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger, sur les colonnes du quai Branly.
Le président de l'Assemblée nationale a  embauché sa femme Véronique au poste de "chargée de mission interventions et droit des femmes" au sein de son cabinet le jour même où il déclarait lors d'une conférence de presse se donner "cinq ans pour rendre l'Assemblée plus exemplaire, plus ouverte et plus utile". Il annonçait par ailleurs une baisse de 10% des indemnités de frais de mandat des députés. Le moment aurait donc pu être plus opportun pour annoncer une telle embauche.