Le mariage n’est pas qu’une cérémonie ou un contrat entre personnes qui s’aiment. C’est une institution, fondée sur la complémentarité homme/femme, qui organise la filiation. L’intérêt d’un enfant c’est d’avoir un père et une mère.

 
       
     

Le mariage homosexuel est l'expression pour désigner la possibilité pour les couples de même sexe de contracter un mariage.
Enfin, s'agissant des homosexuels, le droit va fluctuer. La répression pénale de cette orientation sexuelle est abandonnée à la Révolution. Bonaparte instaure, en 1804, la "majorité sexuelle" à 15 ans pour les hétérosexuels et à 18 ans pour les homosexuels. Vichy repousse la majorité sexuelle à 21 ans pour les gays.
La Libération maintient les choses en l'état. En 1960, l'homosexualité est classée comme un " fléau social" à combattre. En 1968, la France rejoint la classification de l'OMS qui la considère comme une "maladie mentale ". La gauche en 1981 prend un premier virage plus souple en abaissant à 15 ans la majorité sexuelle des homos. Le pacs crée le premier droit positif en 1999 en faveur des couples homosexuels qui sera renforcé par la loi du 23 juin 2006. Cinq ans plus tard, nous y sommes, la France adopte le mariage homosexuel.

 
 
     
       

Une manifestation est organisée le 13 janvier 2013, elle rassemblera 1.000.000 de manifestants contre le mariage homosexuel

"Le Parti socialiste ira jusqu'au bout de la grande réforme de progrès voulue par les Français", prévient Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, qui ajoute : "le droit à manifester est garanti dans notre pays, mais je tiens à rappeler l'entière détermination des socialistes à inscrire dans la loi le droit pour tous ceux qui s'aiment de se marier et d'adopter".

 
     

Le projet de loi sur le mariage sera voté le 12 février 2013 par les députés à l'Assemblée.
La ministre de la Justice Christiane Taubira a porté le projet de loi sur le mariage pour tous.

Les députés qui votent mardi 12 février 2013 le projet de loi sur le mariage homosexuel ils vont franchir un nouveau pas négatif dans l'évolution des moeurs de notre vieux pays. Qu'on soit partisan ou hostile, c'est un fait historique négatif dans l'évolution des mentalités françaises sur tous les domaines qui touchent au corps et au statut de la personne humaine.

 
 

Résultat, une adoption en première lecture par 329 voix contre 229 et 10 abstentions, au terme d'un débat marathon. Guère de surprises dans ce vote, les députés de la gauche de l'extreme gauche et des verts,ont voté pour le projet de loi, tandis que la plupart des députés UMP et UDI ont voté contre. A quelques exceptions près. Certains parlementaires n'ont pas suivi leur camp, quand d'autres se sont... loupés, contraints de demander une rectification à l'issue de la publication des résultats.

Pour l'UMP : Riester et Apparu on voté pour...loi sur le mariage homosexuel

Ce projet de loi relatif au mariage homosexuel sujet clivant par excellence, a été âprement et longuement discuté. Des milliers d'amendements ont été examinés, des invectives ont fusé... Bref, majorité et opposition ont ferraillé ferme dans l'hémicycle, plus de dix jours durant. « Merci à tous pour ces jours et ces nuits passées ensemble », s'est d'ailleurs amusée Christiane Taubira, la garde des Sceaux, dans son discours de remerciement. Rien d'étonnant donc, à ce que sur 577 députés, 568 aient participé au vote solennel.

La grande majorité d'entre eux a voté au diapason de son camp. Exceptés certains. Comme annoncé, les députés UMP de Seine-et-Marne et de la Marne, Franck Riester et Benoist Apparu se sont exprimés en faveur du mariage homosexuel. L'UMP compte également cinq abstentionnistes dans ses rangs : Nicole Ameline, Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lellouche, Bruno Le Maire et Edouard Philippe. Les 188 députés UMP restant ont, comme un seul homme, voté contre ce texte.

... Borloo s'est trompé de bouton!

Les centristes de l'UDI se sont également prononcés contre le texte en grande majorité: 24 ont voté contre, 5 pour. Le projet de loi socialiste a rencontré les faveurs de Philippe Gomes, Yves Jégo, Sonia Lagarde et Jean-Christophe Lagarde et Jean-Louis Borloo.

Pour la petite histoire, ce dernier, avait dans un premier temps voté contre... Ce n'est qu'à l'issue du scrutin, que Jean-Louis Borloo « a fait savoir qu'il avait voulu voter pour » entraînant une « mise au point ». Idem pour le député UMP des Bouches-du-Rhône, Dominique Tian. Lui a fait le chemin inverse. Alors qu'il avait bataillé contre le texte lors du débat, il a, ce mardi, voté pour. Il a aussi a dû demander une rectification pour être compté parmi les opposants au projet de loi.