"Les Français d'Algérie n'en peuvent plus de la repentance"
Durant les jours précédant le discours minable qui s’attache plus aux problémes personnels de l'historien officiel , quant au ton qui serait adopté par le président français, ainsi qu'aux termes utilisés pour revenir sur cette période sombre de l'histoire des deux pays.
"Il est nécessaire d'analyser de manière objective la situation et de ne pas sombrer dans la repentance" avait déclaré la député européenne, Corinne lepage, sur la chaîne parlementaire Public Sénat. "Les Français n'en peuvent plus de la repentance" avait-elle ajouté.
Henri Guaino, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, avait également déconseillé au président de "se livrer à un acte de repentance sur la guerre d'Algérie ou la décolonisation, affirmant que "ce serait une erreur très profonde."
Enfin, de son coté, Gérard Longuet avait fait état de ses réserves vis-à-vis d'un éventuel repentir par la République, sur I-télé: "Je suis hostile à la repentance, à l'égard de l'Algérie, pour laquelle je n'ai aucun grief particulier".
A la fin de l'allocution de François Le Normal (FLN), Louis Aliot, vice-président du FN, denonçait " l'attitude indigne" de François Hollande, qui "sous couvert de vérité, a revisité l'histoire et condamné implicitement la France". ".
Cette attitude indigne est une insulte à la mémoire nationale et à l'honneur du peuple français" s'est-il insurgé.
"J'en ai assez que la France mette en avant sa culpabilité permanente. On est déjà dans un pays en dépression nerveuse quasi permanente, on n'a pas besoin de ça!", s'agaçait ainsi François Fillon, il y a quelques semaines de cela.
En revanche, pas un mot de la part de l'UMP. Ou presque
.
Après la discours de François Le Normal (FLN), pour Lionnel Luca : "une pensée émue pour le père de François Hollande, soutien de l'OAS et de l'Algérie française, qui a dû apprécier la repentance filiale."
|