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Histoire que la France n'ignore plus
     
 
 
   
 
Les 69 opposants au mur des disparus
Remise de la légion d'honneur à Maurice
Calmein par par Mohand Hamoumou
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Inauguration du mur des Français disparus
en Algérie victimes du F.L.N


PERPIGNAN - 25 novembre 2007 –

 — Plus de 7.000 personnes ont assisté le dimanche 25 novembre 2007 à Perpignan, dans le sud de la France à l'inauguration d'un mur à la mémoire des disparus français et harkis de la guerre d'Algérie victimes du F.L.N.
L'inauguration s'est déroulée en présence du secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants, Alain Marleix.
La foule de Rapatriés d’Algérie nombreuse sur la place Jean Moulin , est restée silencieuse avec peu applaudissements pendant la le discours du  secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens combattants, Alain Marleix, à cause de sa récente position sur le 19 mars à l’assemblée nationale le 10 novembre 2007.
Pour Alain Marleix " Perpignan la solidaire ne pouvait pas ignorer ces vies brisées", a déclaré le maire Jean-Paul Alduy. Sur ce " Mur des disparus, morts sans sépulture en Algérie (1954-63) ", familles de Rapatriés d'Algérie et harkis (supplétifs musulmans de l'armée française) ont découvert les noms des 2.619 disparus sur dix plaques de bronze placées autour d'une figure allégorique " à la mémoire des disparus morts sans sépulture ".
Erigé grâce à une souscription organisée par l’association de Rapatriés d’Algérie , le Cercle Algérianiste, ce mur de l'ancien couvent Sainte Claire de Perpignan est également composé de deux plaques de marbre portant l'inscription "Aux harkis disparus". " Nous devons surmonter l'affrontement systématique des mémoires pour aller à l'établissement objectif des faits et à la vérité des événements", a déclaré le de son côté M. Marleix. ". M. Marleix a souhaité "une politique de mémoire assumée", ajoutant "la mémoire doit devenir ce qui nous rassemble enfin 45 ans après les faits".
Derrière ce mur de l'ancien couvent Sainte Claire de Perpignan, le Cercle Algérianiste a été chargé par la mairie d'installer un Centre de la présence française en Algérie qui doit ouvrir en 2008.

La veille, quelque 69 personnes s'étaient rassemblées à l'appel de 50 organisations pour protester contre l'inauguration de "ce mur de la honte", qui "organise un tri sélectif des victimes de la colonisation", selon les organisateurs de ces groupuscules « le nom des victimes du FLN devait y être inscrites » .

Les nostalgiques de Saloth Sar, les 50 organisations d’extrême gauche veulent sans doute que comme ils l’exigent pour le mur des disparus d’Algérie de Perpignan, que sur les monuments en France le nom des victimes Françaises et Allemandes soient inscrites sur tous les monuments aux morts de France , l’association des anciens combattants la FNACA approuve cette démarche.

Selon Mouloud Aounit du Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (Mrap), " un mur dangereux parce qu'il participe aux logiques de la revanche ".
Pour Michel Cubiana, de la Ligue des droits de l'Homme (LDH), a considéré comme un acte citoyen "la riposte à ce coup contre le vivre ensemble (...) qui est une réhabilitation de la colonisation et une instrumentalisation des morts ".
Pendant que les 69 nostalgiques  de Joseph Vissarionovitch Djougachvili parlaient pour dire de grosses bêtises.

Au palais des Congrès de Perpignan les prises de parole se sont succédées, devant 2200 personnes qui assistaient au congrès du Cercle Algérianiste d’une très grande hauteur.
Ouverture du 34ème congrès avec un débat, Quel droit à la mémoire pour les Français d'Algérie ? Avec Thierry Rolando, président national du Cercle algérianiste et Suzy Simon-Nicaise présidente du Cercle algérianiste des Pyrénées-Orientales.
Les tables ronde se poursuivent avec la participation de : Jean-Pierre Carlon, Gilles Perez, réalisateur de Les Pieds-Noirs, histoires d’une blessure, Serge de Sampan, Alain de Sédouy, journaliste, envoyé spécial en Algérie de 1958 à 1961, et par téléphone Christophe Weber, journaliste, réalisateur de " Soldats Français disparus en mission en Algérie" et Le Massacre de la rue d'Isly : le grand silence (2008).


PRIX ALGERIANISTE


Puis c’est ensuite la proclamation des Prix Universitaire 1e Prix : Damien Lorcy pour « La gendarmerie en Algérie » Organisation et missions (1830-1962) Université Montesquieu – Bordeaux IV et dirigée par le professeur Gérard Guyon, 2e Prix : Renan Megy pour « Des oubliés de l’Eglise ? » L’Eglise catholique et les Rapatriés d’Algérie de 1962 à nos jours dans les diocèses d’Aix en Provence et Marseille, Université Jean Moulin – Lyon III et dirigée par le professeur Jean-Dominique Durand, Mention spéciale : Emmanuelle Comtat pour : « Les Pieds-Noirs et la politique » 40 ans après le traumatisme du rapatriement.
Le prix Algérianiste " Jean Pomier " à Paul Birebent pour son livre
" Hommes, vignes et vin de l'Algérie Française (1830-1962)" , prix spécial du jury Algérianiste à Roger Rosso pour son livre PIK un siècle, prix témoignage à Simone Gautier pour son livre " Le plateau des Glières " avec comme sujet la tragédie du 26 mars rue d'Isly à Alger, et le Livre Algérianiste - prix sociologie à René Domergue pour son livre " L'intégration des Pieds-Noirs dans les villages du midi.".


L'après midi débute avec la projection du film La valise à la mer de Nicole Guiraud, Dieter Reifarth et Bert Schmidt, avec un entretien d'Yves Sarthe avec la victime de la bombe du milk bar d'Alger

Quel droit à la Mémoire pour les Français d'Algérie ?

Une table ronde avec la participation de : Evelyne Joyaux, Daniel Lefeuvre professeur d’histoire, auteur de Chère Algérie. La France et sa colonie, 1930-1962, et pour en finir avec la repentance coloniale, François Ripoll, maître de conférences à l'université de Toulouse, Raymond Sala, professeur d'histoire moderne à l'université de Perpignan, Jean Sévillia, journaliste.
L'après midi se poursuivra avec Jean Montaldo journaliste et écrivain, Jean Montaldo qui assista à la fusillade de la rue d'Isly comme jeune journaliste à La Dépêche d'Algérie prépare un ouvrage pour rétablir la vérité sur l’Algérie de ses origines à 1969.
La proclamation des lauréats du Cercle Algérianiste Jean pommier 2007.
Lle congrès s’achève avec la remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Maurice Calmein, président fondateur du Cercle algérianiste, par Mohand Hamoumou.

       
 
 

Le Cercle Algérianiste de Perpignan

Va poser deux plaques supplémentaires pour faire figurer les noms de ceux qui ne sont pas inscrits. En attendant, il suffit que les personnes téléphonent 04 68 35 51 09 tous les mardis ou mercredis après-midi