monde s'affaire dans les cimetières. Rien pour se recueillir. Alors merci, merci à celles et à ceux qui s'occupent de l'édification de ce mur des disparus. Enfin, un endroit que nous pourrons fleurir et où nous pourrons nous recueillir. Nos chers disparus mentaient bien cela. Quant à vous Messieurs les opposants cessez de cracher votre fiel et respectez notre douleur, respectez nos disparus. Nous ne pouvons et nous ne devons pas les oublier. Le 25 novembre, peut être alors pourrons nous commencer notre deuil. Notre mémoire et notre douleur ne sont pas "infiniment moins respectables" que celles des autres, A bon entendeur, salut.

M. André Fabregue de Toulouse, répond à M. Gavoury (dont le courrier a paru le 16 octobre 2007).

Nous sommes, sans conteste, des nostalgiques de l'Algérie française, car c'était notre province et que, gens modestes, nous y avons beaucoup travaillé et mis toute notre Âme avant d'être injustement dépossédés sinon assassinés. Il faudrait, M. Gavoury, que vous mettiez votre pendule a l'heure, l'OAS n'existe plus depuis le 17 juin 1962 (accord Suzini-Farés). si elle a, hélas, existé, c'est parce que nous étions voués au massacre (la valise ou le cercueil) et que plus rien ne s'y opposait Tout ce qui a suivi découle de cette infâme situation. S'il est vrai que vous comptez, une victime de l'OAS, je tiens à vous exprimer ma sincère affliction. Mais dites-vous bien que c'est infiniment peu comparé à ce que nous avons subi du FLN, aidé par des porteurs de valises et des "gloires" comme ce Yveton, empêché miraculeusement de faire sauter les réservoirs a gaz et de brûler vif ses coéquipiers et un quartier populeux entier. Nous avons enduré par ailleurs nombre d'Oradour. comme a Oran, dont les auteurs furent acclamés par les gauchistes. Nos élus s'inclinent devant les stèles de nos assassins FLN. Oui ! Nous avons eu énormément de gens massacrés avec les pires raffinements de la barbarie. Nous déplorons aussi ces disparus pour lesquels pas le moindre éclaircissement n'a été demandé au FLN, même pas s'agissant des militaires prisonniers jamais rendus. Et j'ose évoquer ces malheureux harkis. Toute personne - je précise bien quiconque - pourra se recueillir dans le respect devant ces victimes (seules les victimes pourraient décider autrement). Tout préjugé tendant à déformer la destination du mur reste inacceptable. A quoi ressemble, Monsieur, cet anathème, cette intolérance ? A ce jour, les disparus sont nombreux a avoir connu ou à connaître encore des camps de la mort style nazi (ou façon goulag) puis la mort. Leurs âmes vous feraient-elles peur depuis l'au-delà sinon le bagne où ils croupissent encore? Aït Ahmed, ce leader FLN a plus de - tristesse - plus de compassion que vous envers nos victimes. Voici ce qu'il écrit en 2005 : "La chasse aux Pieds Noirs a été une faute, un crime car notre chère patrie a perdu de son identité sociale. N'oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétienne se trouvaient en Afrique du Nord bien avant les Arabes-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd'hui hégémoniques. Avec les pieds Noirs et leur dynamisme - Je dis bien les Pieds Noirs et non les français d'Algérie serait aujourd'hui une grande puissance africaine, méditerranéenne. Hélas! je reconnais que nous avons commis des erreurs politiques, stratégiques. II y a eu envers les Pieds Noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l'Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les Arméniens. (...) Aujourd'hui, je me recueille, le coeur gros, sur toute victime de ce gâchis (savamment mesuré par Ait Ahmed)". Un peu de pudeur et de logique. Monsieur, ravalez votre venin et imitez-moi

Nostalgique de Saloth Sar, et de Joseph Vissarionovitch Djougachvil

Anne Savigneux Lointier de Grenoble

En revanche, la sélection des noms des morts a quelque chose de choquant

" Le soutien de certaines associations, nostalgiques de l'Algérie coloniale, à ce projet et au projet de musée lié à une vision partielle et partiale des rapports franco-algériens, a quelque chose de choquant : "......." Mais que quarante-cinq ans après, on entende le même discours, les mêmes regrets d'une Algérie "française" avec sa société hierarchisée, ses deux collèges, ses "citoyens" et ses "sujets" (jusqu'en 58 !), c'est inadmissible."

Victimes aux armées 1939-1945

ABGRALL Emile, ALEXANDRE Lucien , ANQUET Jules , ARCHAMBAUDIERE Louis, ARNOULT Lucien ,AUCOIN Henri, BARBE Georges, BARDEAUX Maurice, BARRIERE Charles, BAUDEL Jules ,BEAURAIN Alfred , BERNARD Charles , BESNIER Jules, BIASSE Roger, BLARD René, BLOND Auguste, BOCQUILLON Aimé, BOIDIN Roger, BONNET Albert, BONVARLET Albert, BOUCHEZ Eugène, BOULANGER Maurice, BOURGAIN Louis, BOUTEILLON André, BOUTILLIER Marcel, BREBION Roger, BRIMEUX Charles ,BRISOUX Robert, BRUNEL Joseph, BRUNIER François , CABOCHE Albert, CABOCHE Jean , CAFFIER Louis, CALOIN Henri, CALON Lucien ,CANTEGREL Jean CAPLAIN Auguste, CARPENTIER Auxence, CARREAUX Edouard ,CARRU Charles, CASSEZ Gaston, CASSEZ René ,CAUDEVELLE Frédéric ,CHATAING Marcel, CHEVRIER Marcel CLAESSEN Lucien, CLAEYSSEN Constant, CLAQUE Reymond, CODVELLE Gaston, COGAN Auguste, CORBASSON Maurice ,COUSIN Marcel, DACHICOURT Olivier, DAGUEBERT Maurice, DEBRIS Jean ,DEHERLY Marius, DELAHAYE Paul, DELAMER Louis, DELAUNE Edouard ,DELEFORGE Maurice, DELGOVE Marcel, DELICOURT Maurice, DELOZIERE Pierre, DEPOILLY Léon ,DEPOILLY Louis, DEPREZ Louis, DERVAUX Roger, DESCORDES Charles, DHUIME Albert,DOUETTE Raoul, DOURNEL Pierre, DUBOT dit DUBOIS Eugène, DUBUIS Jules, DUCROCQ Henri, DUFLOS Jean ,DUFOUR Michel, DUHAMEL Jean-Victor, DUPUIS Alphonse, DUPUIS Maurice, DURIEZ Jules, DUVINAGE Marcel, EDOUARD Emile, ETIENNE Alfred, FAUCHERAND Jules, FAUX Joseph, FAVRE Jean, FAYEULLE Alfred, FERLICOT Raymond, FILIATRE Norbert,FLAHAUT Roger, FONTAINE Albert, FONTAINE Eugène, FONTAINE Gatien ,FORTIN Augustin, FOURDINIER Jean, FOURRIER Jules, FRANCOISE Maurice, FROMENT Georges, FURNE Joseph ,GACHERE Paul, GAGNEUX Alfred, GAUDIN Robert,GEORGIN Robert, GERIGNE Maurice, GINIAUX Roger, GLAVIEUX Emmanuel, GOBERT Pierre, GOLLIOT André, GOLLIOT Emile, GOUT Louis ,GRADELET Alfred, GRAVE René, GREBET Louis, GRESSIER Misael, GREVON Jean, GROS François, GRUMELARD Norbert, HALL Sydney, HAUDIQUET André, HERCHIN Joseph, HERVET Charles, HIVER Christophe, HONVAULT Pierre,JOLY André, JOURDE Henri, KERT André, LAMARRE Alfred, LAMBERT Georges,LAMBERT Jean, LANG Charles, LE BOULANGER Fernand, LEDUC Louis, LEFEBVRE Alfred, LEFEBVRE Louis, LEFEVRE Fernand, LEMAIRE Auguste, LEMAIRE Michel, LEMAIRE Raymond, LENEL Alfred, LENGAGNE Albert, LENGLEN Eugène, LEPRETRE Léon, LEPREVIER Charlemagne, LERMET Jules, LEROY Georges, LEROY Gustave, LETAILLEUR Charles, LETURC Georges, LOISEL Clément, LORGNIER Albert, LOUCHET Emile, MANCHJELLE Georges, MANGIN Paul, MANIER Léon, MARMIN Richard, MARTEL Charles, MATRINGHEN Emile, MERCIER Raymond,MERLIN Eugène, MEYNET Jean-Marie, MIETTE Adolphe, MILLE Maurice, MINET Antoine, MIONNET René, MOLEUX Bernard, MOLLINGER Henri, MONTADORE Jean, MOREL Aramis, NICOLAS Albert, NOUVIAN Marcel, OVION Auguste, PADE Jacques, PANNEQUIN Jean, PAPIN Emile, PARENT Gaston, PELLERIN Maurice, PICQUET Désiré ,PIETTE Marceau, POCHET Pierre, POILLY Georges ,POPELIER Marcel, PREUVOTS Marcel, PROYAIN Eugène, PRUDHOMME Marcel, PRUVOT André, PUISSANT Georges, RAGEOT Jules, RIGAUT Roger, RIOUX Henri, ROC Edouard, ROGER André, ROSE Marcel, SAGET Pierre, SAGNIER Louis, SAGOT Armand, SAILLY Henri, SANIER Charles, SCIACALUGA Georges, SEILLIER Alfred, SEILLIER Vincent, SGARD Robert, SIABAS Victor, SIMON Paul, SORET Jean, SPECQ Alfred, STREIBIG Jean, TELLIEZ Jules ,TETARD Eugène, TETARD Pierre TETART Pierre, THERY Frédéric, THUILLIER Jean, TIERTANT Jules, TOURON Georges, TREANTON Clet, TRIPLET Albert, TROLLE Marcel, ULRICH Victor, VAVASSEUR Marcel, VIDOR Emile, VINCENT André, WALLAERT Julien, WAYOLLE Victor.