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Le rendez-vous du 25 novembre à Perpignan
Inauguration du Mémorial des disparus en Algérie


 
     
       
   
       
 
     
   
     
 

Future inauguration du
"Mur des disparus"


Le 25 novembre prochain, ce sera – en principe – un grand moment de ferveur et d‘émotion que l’on connaîtra à Perpignan : l’inauguration, Jardin Mère-Antigo (couvent Sainte-Claire-de-la-Passion, rue Derroja), du Mémorial national des disparus en Algérie (1954-1963).
Si nous disons en principe, c’est que ce lieu de mémoire, celle de milliers d’Européens, de musulmans, de juifs, tombés sous les coups des tueurs FLN, suscite la haine de la gauche, de l’extrême gauche et des porteurs de valises (ou de leurs « héritiers »). Témoin, une récente réunion du conseil municipal de Perpignan au cours de laquelle une élue verte (genre vert tomate…) a lancé :
— Quand on veut faire œuvre de mémoire, on fait d’abord œuvre d’historien. L’argent public va servir à célébrer une mémoire partisane. Le 25 novembre, on inaugurera une œuvre indigne.

Une mémoire partisane celle de ces morts, de ces pauvres morts massacrés dans des conditions de barbarie indescriptibles ? Une mémoire plus partisane que celle qui consiste à donner à nos rues, à nos places, à nos carrefours, les noms des pires ennemis de la France, voire de l’humanité ? Le Mémorial national des disparus en Algérie n’est rien d’autre qu’une œuvre de piété filiale. Et s’il y a quelque chose d’indigne dans tout cela, c’est qu’il ait fallu attendre près d’un demi-siècle pour que notre communauté dispose d’un tel lieu de mémoire.
Ce même jour, au conseil municipal de Perpignan, on évoquait ce qui deviendra peut-être, toujours dans le couvent Sainte-Claire, un centre de documentation de la présence française en Algérie. Avec une déclaration très claire – et, pourquoi ne pas le dire, très courageuse – de l’adjoint aux finances à la mairie, Jean-Marc Poujol :
— Bien sûr qu’il n’y aura pas [pour piloter ce centre] les historiens que l’on veut m’imposer car, parmi eux, certains ont été membres du PC pendant trente ans. C’est comme si on me demandait d’intégrer d’anciens nazis repentis.
Inutile de dire que les cocos présents et leurs complices, affidés, compagnons de route and Co(cos), s’en sont étranglés : « C’est honteux ! Non à l’OAS ! Fachos ! Vous le paierez et vous le paierez cher, Pujol ! » Espérons qu’il a été pris note de cette menace directe : il faut toujours prendre au sérieux les menaces lancées par des communistes.
Quant au maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, il n’a pas craint d’enfoncer le clou : « Contester une opération avant qu’elle voit le jour, ça s’appelle faire un procès stalinien. »
On en est là. Il faut donc, dès à présent, appeler à une mobilisation massive de la communauté pied-noire, cela va sans dire, mais aussi des patiotes et des anciens combattants. Non contents d’avoir été les acteurs et ou les complices des tueurs fellouzes, ils voudraient nous interdire aujourd’hui d’honorer nos morts ! Qui pourrait l’accepter ?

• Renseignements : Cercle algérianiste de Perpignan : 04 68 35 51 09 ; Cercle algérianiste national : 04 68 32 70 07.
— secretariat@cerclealgerianiste.asso.fr

ALAIN SANDERS


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