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Le " 5 juillet 1962 " Oran le massacre d'une population de Français d'Algérie laissée sans défense , ces exactions se déroulent sous les yeux de l'armée française qui garde l'arme au pied.

 
     
 
         
 

 



Souvenir du massacre d'Oran du 5 juillet 1962
devant le monument aux morts
de la ville d'oran
Place Bachaga Boualam

5 juillet 2007 10 h

La Duchère Balmont 69009 LYON

 

LYON 2007


 
       

Commémoration
du massacre du 5 juillet 1962
qui se déroulera
le 5 juillet 2007 a 10 H devant le Monument aux Morts de la ville d'ORAN de la Duchère Balmont
69009 LYON

En présence de Madame l'Adjointe Déléguée aux Anciens COmbattants et Rapatriés,
Monsieur le Maire du 9ème,
Mesdames et Messieurs les Elus
Les Anciens Combattants
Les Portes-Drapeaux
Les Associations AJPNM- CRIR- FNR

Pour tous renseignements
Avenir Jeunesse Pieds-Noirs et Mémoires

mail : ajpnm@laposte.net

 

Jour de honte à Oran



Le 5 juillet 1962 à Oran, jour anniversaire du débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830, une manifestation est organisée dans les quartiers musulmans par le FLN (Front de libération de nationale) et l'ALN (Armée de libération nationale) afin de célébrer la proclamation de indépendance du pays. La manifestation dérape et déborde vers les quartiers européens. Des coups de feu sont tirés, ce jour-là, à Oran surtout mais aussi dans le reste de l'Oranie et dans l'Algérois, 3000 pieds-noirs sont enlevés : 1617 sont assassinés, 856 libérés et 654 disparaissent à jamais puisque leur sort demeure à ce jour "incertain".

Ces exactions se déroulent sous les yeux de l'armée française qui garde l'arme au pied : la troupe est consignée dans ses casernes. Or elle avait mission de veiller à la sécurité des Français. Les jours précédents, elle sillonnait le ville en diffusant des messages dans les hauts-parleurs afin de rassurer la population sur le mode "Ne craignez rien, nous sommes là". Le général Katz, commandant en chef pour le secteur, la fera sortir quand le pire sera passé. Son attitude sera justifiée, outre son mépris pour les pieds-noirs, par une obéissance absolue aux ordres. En l'espèce : ne pas porter atteinte à la souveraineté algérienne. Longtemps après, il dégagera encore sa responsabilité dans ce massacre de civils en assurant que le maintien de l'ordre lui avait été retiré pour être confié au tout nouveau préfet algérien, en évoquant des problèmes de liaisons téléphoniques, en minimisant les pertes et en suggérant que "les Européens n'avaient qu'à se barricader chez eux !" Cette journée sanglante accélèrera l'exode massif des pieds-noirs et vaincra les hésitations de ceux qui envisageaient de rester dans la nouvelle Algérie.

Etrange situation historique où l'on en veut moins au tueur qu'à celui qui n'a rien fait pour l'empêcher de tuer.
Moins important et moins connu que le lâche abandon des harkis par la France, décision politique d'un déshonneur absolu qui demeurera une tache sur notre histoire.