Hors la loi : de Rachid Bouchareb un odieux montage mensonger

   

Abdelaziz Belkhadem Président du FLN apporte un soutien au film de Rachid Bouchareb, les Hors-la-loi, qui traite les méfaits de la colonisation. « Qui rappelle, leurs méfaits».Belkhadem aurait eu un long entretien avec le Président Bouteflika avant de téléphoner à Rachid Bouchareb, pour l’assurer de son « soutien » et de celui de « Bouteflika ». « Ce dernier se réjouirait de voir le massacre de Sétif qui avait coûté la vie à un milliers de personnes en 1945 occuper le devant de la scène et gêner les responsables français ».
L'essentiel du financement de Hors-la-loi vient de France (parmi ses financeurs, figurent France FLN vision, France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze , la région PACA Michel Vauzelle 100.000,00 €, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC). Le budget est estimé à 19,5 millions d’euros. Pour Véronique Cayla, présidente du CNC « La part française de financement est de 12 millions d'euros, dont 7 % d'aides publiques » le CNC n'ayant même pas lu le scénario; (15% du financement provient de l’Europe et 25% de l’Algérie)

 

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Elus de la République, - 05/5/2010 -


Le film « Hors la Loi » de Rachid Bouchareb
sera projeté à Cannes le 21 mai 2010 dans le cadre du Festival du film 2010.


Ce film, financé en partie par la Cinémathèque française est donc une co-production franco-algérienne et nous n’aurions rien à dire à ce sujet, s’il ne s’avérait être qu’un odieux montage mensonger à propos d’une période douloureuse de l’Histoire de France.
Le Service historique de la Défense et tous ceux qui ont suivi les présentations du scénario ont relevé une multitude d’affirmations falsificatrices qui font de ce film un document de propagande à la seule gloire du FLN et de ses amis « porteurs de valises » métropolitains.
Rachid Bouchareb est coutumier du fait. Rappelons nous ; son film « indigènes » présenté comme « historique » fut, malgré ses lacunes, ses omissions et ses invraisemblances historiques diffusé  dans nos établissements scolaires pour son message « pédagogique », message qui « oubliait » au passage les 170.000 soldats « pieds-noirs » débarqués en Provence après avoir vaincu les troupes du III° Reich en Italie.
Le film « Hors la Loi » est là pour faire accepter aux familles françaises les exigences de repentance du pouvoir algérien qui à cette occasion falsifie l’histoire de la guerre d’Algérie.
Le film « Hors la Loi » qui devrait suivre le même cursus scolaire que le précédent s’il était retenu à Cannes, loin de contribuer à favoriser l’intégration des jeunes issus de l’immigration maghrebine, va au contraire attiser les haines entre communautés et creuser le fossé du souvenir sanglant et douloureux entre la France et l’Algérie de Mr Bouteflika.

Nous irons donc, sur la Croisette, raconter la vraie suite d’Indigènes, que nous connaissons mieux que quiconque, nous, Pieds-Noirs, Harkis, Anciens combattants, et qui a été dès 1954 l’extermination systématique par les tueurs du FLN de tous les anciens combattants musulmans, défenseurs et libérateurs de leur patrie, la France. Nous raconterons la généralisation sur tout le territoire des attentats, des attaques contre les civils en villes et dans les campagnes, les égorgements, les mutilations, des vieillards, des femmes et des enfants algériens par les bouchers du FLN. Nous dirons comment, dès le « cessez le feu » du 19 mars 1962 fut organisé le massacre de dizaines de milliers de harkis et de leurs familles et l’acharnement d’enlèvements et d’assassinats de milliers d’Européens, jusqu’au massacre de 3.000 d’entre eux le 5 juillet 1962 à Oran.

Nous crierons notre indignation de voir les « porteurs de valises » du FLN et les déserteurs être glorifiés par le film et être élevés au rang de « Justes » pour avoir fourni des armes aux assassins de soldats français.

Le Festival de Cannes ne doit pas être un outil de propagande politique au profit du FLN algérien qui devrait plutôt s’occuper sérieusement de la déchéance sociale et économique qui ruine cette Algérie que nous aimions et que nous avons construite.
Les organisateurs et les responsables (sic) de ce Festival ont été maintes fois prévenus.
Veulent-ils relancer la guerre d’Algérie en France ? Menacer la cohésion sociale et la paix publique ? Raviver les blessures, les douleurs des drames vécus en donnant une tribune, et quelle tribune, à ces fellaghas qui n’ont offert en 1962 aux Français d’Algérie, toutes religions confondues, que le choix entre la valise ou le cercueil ?

C’est à vous, élus de la Nation, de répondre fermement à cette provocation.

Jean-Pierre RISGALLA

Le Collectif « Vérité Histoire – Cannes 2010 ».