Bouchareb : le cinéaste franco-algérien s'est vu décerner les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur des mains de Claude Bébéar

   
Abdelaziz Belkhadem Président du FLN a abordé, les questions liées à la mémoire avec le film de Rachid Bouchareb, les Hors-la-loi, qui traite des méfaits de la colonisation. « Plus que ce film, qui rappelle, selon l’orateur, leurs méfaits», c’est-à-dire, ceux de la colonisation .Belkhadem aurait eu un long entretien avec le Président Bouteflika avant de téléphoner à Rachid Bouchareb, pour l’assurer de son « soutien » et de celui du « premier des algériens ». Ce dernier se réjouirait de voir le massacre de Sétif-qui avait couté la vie à plusieurs milliers d’indépendantistes algériens en 1945 occuper le devant de la scène et gêner les responsables français.
L'essentiel du financement de Hors-la-loi vient de France (parmi ses financeurs, figurent France FLN vision, France 2 et France 3, Canal +, Studio Canal, Kiss Films – la société de Jamel Debbouze , la région PACA Michel Vauzelle 100.000,00 €, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC). Le budget est estimé à 19,5 millions d’euros. Pour Véronique Cayla, présidente du CNC « La part française de financement est de 12 millions d'euros, dont 7 % d'aides publiques » le CNC n'ayant même pas lu le scénario; (15% du financement provient de l’Europe et 25% de l’Algérie).
 
 
"Hors-la-loi", le dernier gros morceau de Rachid Bouchareb, sera bientôt à l'affiche de nos salles selon l'un des comédiens du film Azziz Boukerouni. En revanche, la sortie française de ce film qui serait une suite du fabuleux, "Indigèns" est prévue pour septembre prochain. Selon Rachid Bouchareb, "Hors la loi " s'ouvre sur la sanglante répression du 8 mai 1945 dans l'Est algérien. Le film, censé s'attacher au destin de trois frères, évoquera la fin de la guerre d'Indochine avec la défaite française de Diên Biên Phu (7 mai 1954) et débouchera sur la guerre d'indépendance des Algériens, la "Bataille de Paris" et les ratonnades du 17 octobre 1961 moins de six mois avant le cessez-le-feu en Algérie. Côté casting, on devrait à nouveau retrouver Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blancan, rejoints notamment par Ahmed Benaïssa, Larbi Zekal et Chafia Boudra. Avec un budget de quelque 19,5 M€, le tournage a débuté, fin juillet, à Sétif en Algérie. Etalé sur cinq mois, il s'était poursuivi en Tunisie, en France, en Belgique, en Allemagne et aux Etats-Unis, au siège des Nations unies à New York. Pour le cinéaste, son projet lorgne du côté " d'Il était une fois l'Amérique "; de Sergio Leone. La musique de "Hors la loi" devait en outre être composée par Ennio Moricone.
Le 20 mai 2009, le cinéaste franco-algérien s'est vu décerner les insignes de Chevalier de la Légion d'honneur des mains de Claude Bébéar, ex-président du conseil de surveillance du groupe AXA. La cérémonie s'est logiquement déroulée en présence de Gilles Jacob, président du Festival, et de Sean Penn, président du Jury.
Rebouh H. -
Source : http://www.lemaghrebdz.com/lire.php?id=25070

     
 
 
Claude Bébéar, ex-président du conseil de surveillance du groupe AXA.
Paris annonce une Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie

Le secrétaire d'Etat français à la Défense et aux anciens combattants Hubert Falco annonce la réation en juin "d'une fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie" présidée par l'ancien PDG d'AXA Claude Bébéar, dans une interview à l'hebdomadaire l'Express à paraître jeudi.28 janvier 2010 était prévue par la loi du 23 février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des rapatriés", rappelle M. Falco. Il annonce que "le gouvernement vient de valider les statuts qui vont être transmis au Conseil d'Etat" et que la fondation sera "opérationnelle en juin".
Le secrétaire d'Etat précise que "l'Etat et trois associations du monde combattant (la Fédération nationale André Maginot, l'association des gueules cassées et Le souvenir français) lui affecteront un capital de départ de 7,2 millions d'euros". Il souligne que ce sera "un organisme privé" présidé "par une personnalité incontestable, Claude Bébéar".
La fondation "ne sera pas chargée d'écrire, encore moins de réécrire l'histoire de la guerre d'Algérie", dit également M. Falco. "Sa mission sera de collecter, d'authentifier, de conserver, de mettre à disposition des historiens mais aussi des enseignants, des jeunes, du grand public tous les témoignages, ouvrages, documents sur ce conflit", ajoute-t-il. "Elle devra le faire avec rigueur et objectivité, sans rien occulter des événements, ni de la façon dont tous les protagonistes les ont vécus", dit-il. "L'apaisement passe par la mémoire et la vérité, non par le silence ou l'oubli", déclare le secrétaire d'Etat.
| 27/01/2010 |