" Les porteuses de feu " sur France 3

Le 26 janvier dernier, France 3, en programmant une émission sur les poseuses de bombes du FLN, les Fatima, Zohra, Djamila, Fadhila et autres Samia a contribué une fois de plus - c'est devenu une règle dans cette France où l'histoire de France est écrite par des ennemis de la France - à glorifier de sanglantes terroristes.

Voici comment France 3 a présenté cette émission :

« Ces "poseuses de bombes" (on appréciera les guillemets...) sont devenues les figures emblématiques de l'épisode le plus meurtrier de la guerre d'indépendance : La bataille d'Alger"'. Surnommées "bombistes" par leurs camarades, ces jeunes révolutionnaires sont fichées comme terroristes par les autorités coloniales, et traquées sans merci. Quelques unes seront tuées dans l'action, d'autres seront arrêtées et torturées avant d'être jugées et condamnées à la prison à perpétuité ou à la peine de mort. Aujourd'hui, huit d'entre elles sont encore en vie. Pour la première fois, elles racontent leur histoire, et l'inexorable mouvement qui a changé des femmes en terroristes, des civils en cibles et des soldats en bourreaux. A l'aide d'archives, d'extraits de films de fiction, et de témoignages inédits à ce jour, ce film donne aussi la parole à des victimes des attentats. Le traitement de la "bataille d'Alger", sous le prisme féminin, demeure une approche inédite et originale pour raconter une tragédie terrifiante qui affecte encore, cinquante ans après, les relations entre la France et l'Algérie. »
Ce documentaire est produit par l'ex-épouse de Fabius, Françoise Castro. Sociologue et psychologue, elle a milité à l'extrême gauche de puis 1968. Voici la façon dont elle est présentée : « Entrée en politique à la fin de la guerre d'Algérie, continuant avec l'UNEF "ultragauchiste" autour de Mai 1968, elle distribue des tracts depuis le lycée. Elle a commencé au parti socialiste, alors au 12 de la cité Malesherbes, à l'automne 1973. à la Commission "propagande" avec Georges Sarre, Jean-Pierre Audour et Evelyne Soum. Juive militante, originaire de Salonique et d'Istanbul. A l'époque seule femme cadre chez Péchiney, Françoise Castro à des convictions extrêmes. »
Des convictions extrêmes au point d'avoir pour des terroristes sanglantes, des tueuses d'enfants, les yeux de Chimène ? Une fois encore, la télévision « française », financée par les contribuables français, dont les familles des victimes de ces « héroïnes », fait l'éloge de lâches crimes terroristes commis contre des civils. Des actes de barbarie injustifiables quelle que soit la cause invoquée et dont l'apologie devrait être interdite - et même punie - dans notre pays. Cette glorification du terrorisme est une souffrance supplémentaire s'ajoutant aux souffrances endurées depuis des décennies.
Avant l'émission, Anne Cazal et Joseph Hattab-Pacha, de Veritas, qui combat pour la vérité sur l'Algérie française, avaient écrit au directeur de France 3 et du CSA pour essayer d'empêcher cette abomination :
« Monsieur le Président, il est encore temps, pour vous, de peser de tout votre poids sur les instances gouvernementales, voire directement sur la présidence de la République, afin d'empêcher la diffusion sur France 3, chaîne d'Etat, d'une véritable apologie de crimes de guerre. "Les porteuses de feu", éloge «les poseuses de bombes du FLN. A notre connaissance, on n'a encore jamais vu diffuser sur les chaînes de télévision française une apologie de crimes nazis durant la Shoah ! Au nom de notre amie Nicole Guiraud, emblème de toutes les victimes innocentes de ce terrorisme aveugle, comme au nom des milliers d'adhérents que nous représentons, nous faisons appel à vos qualités d'homme de cœur pour empêcher, à tout prix, cette scandaleuse diffusion. En pièce jointe, vous trouverez l'analyse objective du terrorisme FLN et des carnages perpétrés par les attentats urbains en Algérie, extraite de notre ouvrage Nouveau livre blanc sur un crime d'Etat dont nous vous avons envoyé un exemplaire à parution. Connaissant les valeurs humaines dont vous avez toujours fait preuve, nous sommes certains, Monsieur le Président, que vous agirez rapidement pour empêcher cette nouvelle infamie. »
Cette lettre est restée lettre... morte. Comme les victimes des poseuses de bombes...

Alain Sanders