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France télévision répond aux téléspectateurs des porteuses de feu
             
 
                   
         
 
La responsable des documentaires
sur Fance 3 Muriel Rosé
 
Nicole Guiraud
victime poseuses bombes
Cafétéria 1 mort
59 Blessés dont
12 personnes amputées
décès de Madame Chiche
 
Bombe Milk Bar 9 morts
5 enfants amputés

France Télévisions répond aux téléspectateurs
du documentaire de Françoise Castro

Les porteuses de feu


   
La réponse du médiateur de France 3 aux courriers des télespectateurs , après la diffusion du pseudo documentaire du samedi 23 janvier 2008 qui nous a tous tellement indignés.
 

Une réponse personnalisée par la feignasse de service ce jour là un profond mépris pour les Rapatriés d'Algérie et les victimes des poseuses de bombes une très belle apologie du terrorisme sur la chaîne publique
Réponse à Monsieur H.C

Nous avons bien reçu votre message dans lequel vous exprimez votre vive réaction suite au documentaire consacré aux poseuses de bombes de La Bataille d’Alger, « Les Porteuses de feu », diffusé sur France 3 le 26 janvier dernier à 23h20.
Vous déplorez cette diffusion considérant que ce programme faisait l'éloge de criminelles au détriment des victimes, combattants et déracinés d'Algérie, Harkis comme Pieds-Noirs pour lesquels vous souhaiteriez d'ailleurs davantage de respect et de droit à la parole.
Je tiens à vous préciser que le médiateur n’interfère ni dans le choix des journalistes, animateurs ou consultants qui officient sur les antennes des chaînes du groupe France Télévisions, ni dans le contenu des programmes.
En revanche, il veille à  transmettre  aux responsables de ces programmes, les propos des téléspectateurs susceptibles d'optimiser l'adéquation de leurs attentes avec l'offre du groupe.
C'est pourquoi je vous remercie d'avoir pris le temps de nous écrire pour nous faire part de votre intérêt et vous informe que nous l’avons relayé à la direction de l’unité documentaires et magazines de la chaîne, laquelle a souhaité communiquer les éléments de réponse suivants : « Depuis toujours la télévision publique a diffusé des films ayant trait aux conflits du passé et du présent, relatifs à notre histoire ou à celle de pays étrangers.
Les films qui touchent à la Guerre d’Algérie ont toujours été l’objet d’un traitement délicat en raison de procès d’intention éventuels, en provenance des différentes parties en présence. En effet les faits sont encore récents, les protagonistes sont encore en vie, et les victimes à juste titre encore très marquées par la violence de certains événements qu’elles auront vécus. Acteurs comme victimes, tous sont marqués à vif par une plaie non encore cicatrisée. Faouzia Fékiri, auteur du film, est une réalisatrice reconnue, d’origine algérienne, et déjà lauréate d’un FIPA d’OR pour un précédent travail historique sur son pays. Elle est également journaliste à RFI depuis de très nombreuses années.
Le film diffusé ce samedi, relate un épisode connu et notoire de cette guerre, inséré dans ce qu’on a appelé « la Bataille d’Alger », et a déjà été traité dans d’autres films, notamment le très primé LA BATAILLE D’ALGER de Gillo Pontecorvo, dont les images illustrent en grande partie le document de France 3, et plus récemment L’AVOCAT DE LA TERREUR de Barbet Schroeder, présenté au festival de Cannes 2007.
Si le film touche à un sujet sensible, qui peut raviver une histoire douloureuse, il n’est en revanche aucunement une apologie de la violence, ne glorifie pas les actes terroristes perpétrés par des femmes qui ont, à un moment donné de l’histoire de leur pays, pris des armes pour rejoindre les rangs du FLN. L’absurdité de la violence et de la guerre, l’existence de victimes innocentes sont des évidences lorsqu’on aborde de tels sujets, et dans chaque image montrée on ne peut s’empêcher d’y penser.
Le film relate un élément de cette histoire, raconté par des protagonistes qui l’ont vécu, et il y est beaucoup moins question du FLN, et du conflit colonial au sens large, que de la situation des femmes dans un pays musulman, en temps de guerre et sous l’occupation française et de l’impact de leurs actes sur leur entourage, leur famille et leur vie en général.
Un ancien officier de l’armée française témoigne également du carnage, de la violence de ces actes et de la manière dont le gouvernement français a fait face à cette situation.D’autres films, tels que la série LES PIEDS NOIRS déjà diffusé, ou un film sur le massacre de la Rue d’Isly à Alger, en cours de production, et il y a encore plus longtemps, le documentaire de Patrick Jeudy sur Elie de Saint-Marc (même productrice) composent différentes facettes d’une partie (douloureuse) de l’histoire de France. Une histoire très récente qui provoque à chaque fois des réactions, passionnelles, à la mesure de la violence des faits, en provenance des différents groupes qui se sont affrontés à l’époque. Chacun de ces films illustre le point de vue d’un auteur, et fait le récit d’événements parfois condamnables, mais aucun d’entre eux n’a fait ou ne fera « l’apologie des tortionnaires, des assassins ou des mutilateurs »…La presse, qui a salué le film sous différentes formes, n’a relevé aucun message instigateur de violence. »
Salutations attentives
Médiation des programmes
France Télévisions
>>> Mediateur Info France 3 <mediateurinfo@france3.fr> 30/01/2008 11:16 >>>

 
Réponse à Monsieur J.T

Nous avons bien reçu votre message dans lequel vous exprimez votre vive réaction suite au documentaire consacré aux poseuses de bombes de La Bataille d’Alger, « Les Porteuses de feu », diffusé sur France 3 le 26 janvier dernier à 23h20.
Vous déplorez cette diffusion considérant que ce programme faisait l'éloge de criminelles au détriment des victimes, combattants et déracinés d'Algérie, Harkis comme Pieds-Noirs pour lesquels vous souhaiteriez d'ailleurs davantage de respect et de droit à la parole.
Je tiens à vous préciser que le médiateur n’interfère ni dans le choix des journalistes, animateurs ou consultants qui officient sur les antennes des chaînes du groupe France Télévisions, ni dans le contenu des programmes.
En revanche, il veille à transmettre aux responsables de ces programmes, les propos des téléspectateurs susceptibles d'optimiser l'adéquation de leurs attentes avec l'offre du groupe.
C'est pourquoi je vous remercie d'avoir pris le temps de nous écrire pour nous faire part de votre intérêt et vous informe que nous l’avons relayé à la direction de l’unité documentaires et magazines de la chaîne, laquelle a souhaité communiquer les éléments de réponse suivants :
« Depuis toujours la télévision publique a diffusé des films ayant trait aux conflits du passé et du présent, relatifs à notre histoire ou à celle de pays étrangers.
Les films qui touchent à la Guerre d’Algérie ont toujours été l’objet d’un traitement délicat en raison de procès d’intention éventuels, en provenance des différentes parties en présence. En effet les faits sont encore récents, les protagonistes sont encore en vie, et les victimes à juste titre encore très marquées par la violence de certains événements qu’elles auront vécus. Acteurs comme victimes, tous sont marqués à vif par une plaie non encore cicatrisée.
Faouzia Fékiri, auteur du film, est une réalisatrice reconnue, d’origine algérienne, et déjà lauréate d’un FIPA d’OR pour un précédent travail historique sur son pays. Elle est également journaliste à RFI depuis de très nombreuses années.
Le film diffusé ce samedi, relate un épisode connu et notoire de cette guerre, inséré dans ce qu’on a appelé « la Bataille d’Alger », et a déjà été traité dans d’autres films, notamment le très primé LA BATAILLE D’ALGER de Gillo Pontecorvo, dont les images illustrent en grande partie le document de France 3, et plus récemment L’AVOCAT DE LA TERREUR de Barbet Schroeder, présenté au festival de Cannes 2007.
Si le film touche à un sujet sensible, qui peut raviver une histoire douloureuse, il n’est en revanche aucunement une apologie de la violence, ne glorifie pas les actes terroristes perpétrés par des femmes qui ont, à un moment donné de l’histoire de leur pays, pris des armes pour rejoindre les rangs du FLN. L’absurdité de la violence et de la guerre, l’existence de victimes innocentes sont des évidences lorsqu’on aborde de tels sujets, et dans chaque image montrée on ne peut s’empêcher d’y penser.
Le film relate un élément de cette histoire, raconté par des protagonistes qui l’ont vécu, et il y est beaucoup moins question du FLN, et du conflit colonial au sens large, que de la situation des femmes dans un pays musulman, en temps de guerre et sous l’occupation française et de l’impact de leurs actes sur leur entourage, leur famille et leur vie en général.
Un ancien officier de l’armée française témoigne également du carnage, de la violence de ces actes et de la manière dont le gouvernement français a fait face à cette situation.
D’autres films, tels que la série LES PIEDS NOIRS déjà diffusé, ou un film sur le massacre de la Rue d’Isly à Alger, en cours de production, et il y a encore plus longtemps, le documentaire de Patrick Jeudy sur Elie de Saint-Marc (même productrice) composent différentes facettes d’une partie (douloureuse) de l’histoire de France. Une histoire très récente qui provoque à chaque fois des réactions, passionnelles, à la mesure de la violence des faits, en provenance des différents groupes qui se sont affrontés à l’époque.
Chacun de ces films illustre le point de vue d’un auteur, et fait le récit d’événements parfois condamnables, mais aucun d’entre eux n’a fait ou ne fera « l’apologie des tortionnaires, des assassins ou des mutilateurs »…
La presse, qui a salué le film sous différentes formes, n’a relevé aucun message instigateur de violence. »
Salutations attentives
Médiation des programmes
France Télévisions
>>> Mediateur des programmes France 3 <mediatrice@francetv.fr> 30/01/2008 18:14 >>>