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La désinformation continue contre les Français d'Algérie
 
     
     
 
 
 
 
     
 

 

Malgré le résultat des élections présidentielles la désinformation continue de plus belle. Il est vrai que les sondages montrent que 90 % des journalistes votent à gauche ou à l'extrême gauche !... Or les plus influents d'entre eux sont toujours aux mêmes places. Le fameux Hervé Bourges, par exemple, fut d'abord rédacteur en chef de Témoignage chrétien. En 1962, il partit pour Alger où il prit la nationalité algérienne pour devenir conseiller au cabinet de Ben Bella lorsque celui-ci, par le coup d'Etat de septembre 1962, devint président de la toute nouvelle République algérienne (1962-1965). Hervé Bourges fit ensuite partie du cabinet d'un autre membre du gouvernement algérien, avant d'être, toujours à Alger, considéré par Boumedienne comme un « Pied-rouge » et jeté quelque temps en prison. À son retour en France, il devint notamment le patron de l'École des journalistes de Lille dont il était issu. Il occupa ensuite toutes sortes de postes émi-nents.
Il fut président du Conseil supérieur de l'Audiovisuel (CSA) de 1985 à 2001, PDG de TF1, PDG de Radio-France international, PDG de la Télévision publique (France 2 et France 3), ambassadeur permanent de la France auprès de l'UNESCO (1994-1995), Depuis 2000, il préside l'Union internationale de la presse francophone. On imagine, en particulier sur le problème algérien, l'impartialité de l'homme ayant accompli un tel parcours. Et l'étendue de son influence...
Voici l'extrait d'une lettre qu'adresse le général Faivre (né en métropole, major de Saint-Cyr) à une autorité dont je ne dévoile pas le nom afin de ne pas paraître exercer une pression sur elle. Cette lettre contient de précieuses informations sur ce qui, dans les jours qui viennent, nous attend encore comme calomnies en tous genres sur les Pieds-Noirs, l'armée, le rôle de la France Outre-mer, la fameuse « repentance » etc. Également sur le barrage qui interdit aux autres points de vue de se faire entendre ou tout simplement de dénoncer les inexactitudes colportées par la « pensée unique ».
Un exemple encore: Alain de Sédouy. Il fut notamment l'auteur d'un grand film: « Le Chagrin et la Pitié ». C'est un « Français de France ». Je veux dire qu'il n'est pas Pied-Noir. Il était journaliste à Alger dans les années 1957-1960. C'est là où je l'ai connu. Il a réalisé un beau film de trois heures (en deux épisodes) dans lequel le général Faivre et moi-même intervenons. Mais il ne parvient pas à le faire programmer.

René Mayer

 

Général Maurice Faivre à Monsieur.X... le 28 mai 2007


(Citation)

Les problèmes suivants mettent en cause l'information de l'opinion et l'objectivité historique:
- projet de film de Rachid Bouchared faisant suite aux Indigènes, et traitant des massacres de Sétif-Guelma, de l'engagement de l'armée en Indochine et du soulèvement du 1er novembre 1954, financé par deux chaînes de télévision (référence entretien APS dans El Watan du 9 mai);
- projet de film d'une Algérienne sur le 8 mai 1945, signalé par le préfet Benmebarek, qui serait diffusé en octobre ;
- projet de décret Mekachera, dans le cadre de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie et dans la perspective de la mémoire partagée, créant une commission d'historiens pilotée par Benjamin Stora avec quatre historiens algériens;
- difficulté d'obtenir la diffusion par la télévision de films réalisés par Alain de Sédouy, pilotés par Secours de France pour les associations d'anciens combattants; ce film comporte deux séquences:

1. - le destin d'un capitaine (la SAS de Béni Douala du capitaine Oudinot, avec la participation de Marie Elbe);
2. - la guerre d'Algérie, une autre histoire, avec les témoignages de Hélie de Saint Marc, René Mayer et Maurice Faivre;

- non diffusion par le précédent Premier ministre d'un rapport de novembre 2006 sur les civils {européens) disparus en Algérie, rapport demandé par M. Raffarin et établissant un bilan d'au moins 2 000 disparus dont 1680 après le cessez-le-feu, (sans parler des harkis, infiniment plus nombreux encore);

- refus du Service historique de la Défense d'effectuer le même travail pour les militaires disparus, dont le nombre fait l'objet d'évaluations contradictoires;

- désinformation des médias, avec le soutien de la LDH et de diverses municipalités, sur l'histoire des harkis et des SAS, sur les massacres de Madagascar, d'Alger et du 17 octobre 1961 (films d'Yves Boisset et de Dalila Kerchouche, livre et émission de Fatima Besnaci-Lancou, article de Claude Vinci, film Li Fet Met à Roubaix, émission de France 2 sur les prétendus 200 noyés de la Seine), etc.

(Fin de citation).

IN - Supplément du N° 118 de juin 2007 de l'Algérianiste