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RENNES UNE VILLE A LA DERIVE
 
     
     
   
 
 
 

RENNES UNE VILLE A LA DERIVE

DES EMEUTES dans la nuit du 6 au 7 mai 2007, l’inauguration d’un square de Sétif le 8 mai 2007, une ville très mal gérée par Edmond Hervé, Maire de Rennes.

Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République dimanche 6 mai 2007 soir, dans diverses villes, notamment Rennes, des bandes d’énergumènes, des "jeunes" comme les appellent volontiers les médias, cassent, brûlent, jettent des pierres sur les forces de l’ordre, créent un désordre d’autant plus  intolérable qu’il ne semble nourri que de lui-même. Il est clair qu’il s’agit d’une violence sans cause qui, au mieux, en espère une autre légitime en réplique.
Cette situation, la violence de quelques-uns ici, lui là-bas, démontre s’il en était besoin qu’hier comme aujourd’hui, on n’a pas besoin de ses oeuvres pour mettre en branle une pulsion de haine sociale et de répudiation démocratique. Qu’ils soient peu nombreux à agir de la sorte dans plusieurs grandes villes est une évidence. Qu’il n’y ait sans doute pas en leur sein beaucoup d’enseignants et d’ouvriers - même si, selon France-Info et le site de l’Express, c’était le cas à Rennes - semble acquis même si le peu qui se mêle à ces dévastations est déjà trop et ne rassure pas sur l’avenir que ces minorités préparent. Il faut louer la modération républicaine de François Hollande qui a invité ces trublions à tenir compte du vote et à combattre avec les armes pacifiques de la démocratie. Je crains que cet appel n’ait guère de succès tant depuis quelques années, et notamment contre Nicolas Sarkozy, l’explication sociale et l’analyse politique échappent à l’entendement pour faire dans le fantasme.
Ces petites troupes en marge d’un Etat font du bruit et du mal comme mille et se soucient comme d’une guigne de s’accorder à des règles qu’elles récusent. Protégées, de manière anticipée, par le scandale qui naîtrait absurdement d’une répression légitime exercée à leur encontre, elles s’ébattent sans frein ni véritable opposition dans un espace démocratique qu’elles méprisent. La violence est devenue tristement leur seul langage.

 

RENNES une ville avec une mauvaise situation financière caractérisée notamment par un endettement de  (690 € d'encours par habitant eu 1er janvier 2006), une fiscalité sur les ménages importante qui s'est élevée à 234 € contre 214 € dans l'ensemble des villes de 100 000 à 300 000 habitants), des dépenses de fonctionnement de (310 € par habitant en moyenne annuelle de 2001 à 2004 contre 219 € dans les grandes villes de France.
Les enfants des Rennais devront payer longtemps la ligne de métro, inauguré le 15 mars 2002, le métro de Rennes est un métro automatique du type VAL .
Une ville qui n’hésite pas à gaspiller les impôts des « povres » Rennais pour établir un square de Sétif du 8 mai 1945 Ancien ministre de la Santé, Quant à Edmond Hervé, ancien secrétaire d'État à la Santé, il était le plus lourdement chargé par l'accusation. C'était le seul contre qui sont retenues les trois fautes qui constituent l'affaire du sang contaminé, à savoir : le retard dans la généralisation du dépistage, l'absence de sélection des donneurs de sang, et l'interdiction tardive des produits sanguins non chauffés.
Les trois anciens ministres ont comparu en février et mars 1999, devant la Cour de justice de la République (CJR) pour homicides involontaires. Le 9 mars 1999, Laurent Fabius et Georgina Dufoix ont été relaxés par la CJR, la CJR soulignant que l'action de Laurent Fabius "a contribué à accélérer les processus décisionnels". Par contre Edmond Hervé a été condamné pour manquement à une obligation de sécurité ou de prudence, mais dispensé de peine -elle n'a même pas été prononcée avant la dispense -  parce qu'il a été « soumis, avant jugement, à des appréciations souvent excessives ».Les dernières procédures se sont terminées en 2003, le 18 juin avec un non-lieu général confirmé par la Cour de Cassation pour les conseillers ministériels et médecins poursuivis depuis 1994, et le 6 novembre avec un dernier non-lieu de la commission d'instruction de la CJR en faveur de l'ancien ministre de la Santé, Claude Evin, mis en examen en mai 1999 pour « homicide involontaire ».Concernant Edmond Hervé, secrétaire d'Etat à la Santé à l'époque des faits, à la majorité de huit voix au moins il a été répondu négativement aux chefs de prévention retenus à son encontre visant Paul Pérard, Charles-Edouard Perrot-Cochin, Yves Aupic, Hanattah Malik et Pierre Roustan ; en revanche, à la majorité de huit voix au moins, il a été répondu par l'affirmative aux chefs de prévention retenus à son encontre, visant Sarah Malik ainsi que Sylvie Rouy, et il a été voté sans désemparer, à la majorité absolue des votants, sur l'application de la peine à l'égard de Edmond Hervé.

Les petits enfants des Rennais seront contents de payer encore  le thé à la menthe et de gâteaux traditionnels, et la subvention de association solidarité algérienne ASA35.

En presque trente ans, Rennes a pris un nouveau visage, peu attractif, qui doit beaucoup à sa politique urbaine calamiteuse. Rennes est régulièrement classée par les magazines (L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur) comme une des villes (les plus chères) de France.