Vous vous en prenez aux services  de l’audiovisuel, je crois 
          que pendant les débats de l’article 4, on à peu près  tout dit 
          sur la repentance, et je crois que l’on a bien vu combien les   
          journalistes ne nous suivaient pas. 
          On n’a pas l’opinion des  journalistes pour nous et je crois 
          que singulièrement sur une ou deux chaînes  que je pense, il 
          y a beaucoup plus de journalistes y compris à la radio de 
          gauche que de droite, cela ne vous a pas sûrement 
  échappé, et moi je suis allé  vous le savez bien, je suis allé 
          sur quelques tribunes de télé et j’ai entendu  de tout sur le 
          fait que les députés pouvaient défendre le monde rapatrié 
          et que  c’était une page qu’il fallait tourner. 
          Aujourd’hui que souhaiteriez vous que nous fassions 
          lorsque des producteurs et  des journalistes décident de 
          faire une émission sur l’Algérie. Si nous devions  nous en 
          mêler, et contrairement à ce que vous semblez penser, je 
          me suis  effectivement ému auprès du conseil 
          d’administration de France télévisions, de  ce que parfois, 
          souvent même la vérité était travestie. 
          Pour le reste la liberté d’expression doit être respectée ce 
          que nous faisons,  cela n’exclut pas que nous nous  
          insurgions. 
          Que souhaiteriez vous que nous  fassions, nous sombrons 
          immédiatement dans l’idée de la censure c’est a dire  que si 
          un conseil d’administration décidait de dire à des 
          journalistes , ce  n’est ça qu’il faut faire, il faut faire tout 
          autre chose, nous avons droit immédiatement à la 
          culpabilité et à l’offense  faite à la liberté d’expression et ce 
          que je ne cesse de dire si vous écoutez  mes propos depuis 
          quelques années, que je cesse de dire que c’est à nous de 
          prendre les choses en main, c’est de faire en sorte qu’à 
          travers la fondation  de la mémoire qui doit être crée à 
          Marseille, à travers la formation nationale,  il faut qu’on 
          veille, que l’on écrive une bonne fois pour toute l’histoire 
          telle qu’elle s’est racontée , car vous faites allusion à deux 
          ou trois  productions récentes, cela fait des années et des 
          années que je cesse de dire,  avec Maryse Joissains à 
          l’assemblée nationale , et des sénateurs avec nous, qu’on 
          raconte l’histoire , sous vos yeux telle qu’elle ne s’est pas 
          déroulée. Et moi  je m’insurge contre cela. Le groupe des 
          rapatriés à l’assemblée nationale que  je préside, auquel  
          appartient Maryse Joissains. 
          Le groupe s’est insurgé  publiquement, comme vous avez 
          l’air de l’ignorer, c’est dommage, c’est très  bien que vous 
          lisiez les actes de l’assemblée nationale et pas que vous 
          regardiez la télévision. 
          Je pense que ce que nous insistons c’est qu’on crée enfin 
          cette fondation  nationale, et tout à l’heure un de nous a 
          abordé le problème des disparus,  c’est vrai il y a quelque 
          chose à faire, si vous parlez à des français  métropolitains 
          qui n’ont pas vécu en Algérie, ils ne comprennent rien à 
          l’histoire des disparus, ils ne comprennent rien à l’histoire 
          de la rue d’Isly,  ils comprennent encore moins ce qui s’est 
          passé pour la communauté Harkis, nous  avons donc un vrai 
          travail, un vrai travail de mémoire, mais cela passe par   
          nous, vous avez raison de nous interpeller, nous les 
          politiques , mais cela  passe par l’ensemble de la 
          communauté, et je crois que le jour où on aura enfin  fondé 
          cette fondation, et je crois le jour où il y aura effectivement 
          ce site  mémorial avec salles de réunions, bibliothèques etc. 
          A Marseille lorsque ces  deux institutions seront crées, il 
          serait la vraiment très coupable de notre  part de ne pas 
          exiger que la vérité soit écrite,  décrite, filmée s’il le faut.  
          Pour le reste la liberté  d’expression doit être respectée ce 
          que nous faisons, cela n’exclut pas que  nous nous  
          insurgions. 
          Nous le faisons à l’assemblée  nationale, les sénateurs nous  
          ont rejoints, je crois que le combat continue et  je pense que  
          cela serait dommage que vous vous en preniez aux 
          quelques  parlementaires qui sont d’une fidélité extrême à la 
          communauté Rapatrié, on a  plutôt besoin de vous. 
          Vous savez à l’assemblée  nationale, moi je suis né à salon 
          de Provence et à l’assemblée nationale à  force de me 
          battre pour les Rapatriés tout le monde est persuadé que je 
          suis né  à Alger, et ils se demandent tous pourquoi je fais 
  ça, je fais ça, parce que  moi , j’étais enfant lorsque vous 
  étés arrivés, les événements dont tu parles  président, moi 
          j’étais enfant, lorsque tu parles de ça, mais j’ai vu arriver 
          une communauté d’une fraternité extraordinaire, et moi mes 
          parents, ont fait  partie des celles et de ceux, qui ont tenté 
          de vous accueillir dans des  conditions correctes et j’espère  
          plus fraternelles que certains autres.   
           
            Aix en Provence 18 janvier 2007  
             
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          Désinformation sur chaînes publiques Radio & TV   | 
        
      
        Accuser les Rapatriés de ne pas faire connaître au grand public les turpitudes du gouvernement du général de Gaulle pour le 26 mars,  lui qui aussi empêche  l'intervention de l'armée le 5 juillet 1962 à Oran , c'est très fort.  
          Demander aux Rapatriés d'Algérie de rapporter ces terribles événements sur les chaînes de Radio et de télévision, c'est un la plus grande plaisanterie de l'année 2007. 
          Les Rapatriés d'Algérie ne peuvent pas accéder aux médias Radio et TV et surtout ceux de votre employeur France Télévisions. 
          D'autre part entre 1962 et 1981 sous le pouvoir Gaulliste l'accés sur les médias Radio et TV, était cadenassé pour  les Rapatriés d'Algérie, alors, la fusillade de la rue d'Isly et les massacres d'Oran c'était un secret d'état !. 
          Les journalistes idéologues des chaînes publiques évoquent ces terribles événements que pour mieux vous porter des coups avec les blessures des Rapatriés d'Algérie, à force de rien faire cela vous porte tord. 
          Le 16 janvier 2007 Hamalaoui Mekachera déclare à l'assemblée natioanale : " Dans le cadre de la cérémonie nationale du 5 décembre 2006, une plaque a été inaugurée par le Premier ministre, en présence du ministre de la défense et du ministre délégué aux anciens combattants, quai Branly, près du mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la 
          Tunisie, pour rappeler la souffrance des familles confrontées aux violences, aux massacres ou aux disparitions. (aucune participation du ministre de la république pour faire comprendre et connaitre les terribles événements du 26 mars 1962 et 5 juillet 1962 , vous continuez le camouflage) 
  S'agissant de la cérémonie associative du ravivage de la flamme, qui devait avoir lieu le 5 juillet dernier à l'Arc de Triomphe, elle a fait l'objet d'un arrêté d'interdiction du préfet de police de Paris afin de préserver l'ordre, la sécurité et la tranquillité publique, compte tenu des risques de troubles annoncés.  
Pour le massacre du 5 juillet 1962 à Oran, le fait d'en parler c'est succeptible de porter un grave trouble à la sécurité publique le 5 juillet 2006 ! ..  
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          C'est plutôt une bonne idée de la loi du 23 février 2005. 
          Mais une bataille sourde existe pour la prise du pouvoir de  cet organisme par les historiens " falso révisionnistes". 
          Un mémorial contre le colonialisme, contre les Français  d'Algérie, contre la torture par les soldats, les appelés du contingent, sans doute.  
          Le projet aboutira-il ? c'est la question que nous posons,  le 15 novembre 2006 le projet de mémorial national de la France d'outre-mer à  Marseille, qui devait être livré en 2007, est ajourné par Jean-Claude Gaudin. Les travaux devaient commencer en octobre 2005 , le terrain est à ce jour  toujours un terrain vague, les pages Internet de ce projet, ont disparues du  site de la Mairie  de Marseille. 
        
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