Plainte contre le politologue Thomas GUENOLE

Le Cercle algérianiste ne lâchera rien !

 

- Le Cercle Algérianiste a déposé plainte, le 10 décembre 2013 auprès du Procureur de la République de Paris, pour incitation à la discrimination, à la haine ou la violence à l'égard d'un groupe de personnes, à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, contre le politologue Thomas GUÉNOLÉ.

Celui-ci avait déclaré sur les ondes de France Inter : « C'est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s'explique en partie, il faut dire les choses, par le fait qu'il y a une très forte communauté pied-noire dans le Sud de la France ».

Le Parquet du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de décider de classer sans suite cette plainte déposée au nom de nos compatriotes considérant que l'on ne pouvait conclure à la caractérisation d'une infraction, les personnes visées n'appartenant pas à une communauté protégée au sens de la Loi et de la jurisprudence.

Nous ne pouvons accepter une décision de justice qui revient à considérer que les pieds-noirs doivent supporter sans réagir les insultes qui leur sont adressées publiquement.

Le Cercle algérianiste a donc mandaté son avocat pour qu'il saisisse le Parquet Général en lui demandant de revenir sur cette décision.

Le Cercle algérianiste ne lâchera rien.

Thierry ROLANDO - Président National du Cercle Algérianiste


THOMAS GUÉNOLÉ.
 
 

correctionnelle- Il avait insulté les pieds-noirs : mille euros d'amende


Injurier quelqu'un en prétextant son origine rapatriée d'Afrique du Nord peut être considéré comme du racisme... Ainsi en a décidé, lundi, le tribunal correctionnel de Toulon, par un jugement sans doute inédit en France, en infligeant une amende de 1000 € à un habitant de La Garde pour sanctionner ses écarts de langage.
« Vous n'êtes pas des Français »
Le 3 janvier dernier, un contentieux de longue date entre deux copropriétaires
avait atteint un paroxysme verbal lorsque l'un des antagonistes - au patronyme pourtant nettement méditerranéen - avait publiquement traité l'autre - d'enc... de pied-noir ».

Pour faire bonne mesure, il avait encore ajouté : - La plus grande connerie que De Gaulle a fait, c'est de faire entrer les pieds-noirs; Defferre avait raison de vouloir vous jeter à la mer Je suis allé en Algérie pour vous défendre, vous les pieds-noirs, vous n 'êtes pas des Français! » Évidemment, la victime de
ces insultes n'entendait pas rester sans réagir, et il a d'ailleurs été suivi par le parquet de Toulon, engageant des poursuites sur le fondement de la loi Gayssot (qui réprime le racisme). Audiencée lundi matin, cette affaire n'a pas permis d'en savoir plus sur les raisons de cette haine des rapatriés, le prévenu - qui n'avait pas désigné d'avocat - ayant refusé de s'expliquer.

La Licra également dédommagée

Le tribunal, présidé par Mme Isabelle Defarge, n'en a pas moins retenu sa culpabilité, donnant ainsi raison à la victime, représentée par Mr François Coutelier, et lui accordant 1 € de dommages et intérêts ainsi que 1000 € au titre de l'article 475-1 du code de procédure pénale.
Également partie civile (le bâtonnier Jean-Guy Lévy), la Ligue contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Licra) a obtenu le même dédommagement. Le tribunal a également ordonné la publication du jugement dans la presse.