Le Sénat a adopté, le 8 novembre 2012, la proposition de loi officialisant la sinistre date du 19 mars 1962 comme date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie.
Au mépris des souffrances de dizaines de milliers de familles de victimes des exactions du FLN, survenues après le 19 mars 1962, le gouvernement et la majorité sénatoriale, sans aucune concertation avec le monde combattant et la communauté rapatriée, ont choisi de passer en force.
Cette démarche n’honore ni ceux qui ont approuvé ce texte, ni le Président de la république et
son gouvernement qui ont couvert cette initiative.
Le Cercle algérianiste, comme des centaines d’autres associations, condamne sans réserve cette volonté de diviser nos compatriotes et d’aviver les fractures de la communauté nationale, alors que l’on aurait pu attendre du Chef de l’Etat qu’il prône le rassemblement et l’unité de la nation.
Cette officialisation résonne, non seulement comme une provocation à l’égard de toute la
communauté Pied-Noir et Harkie, mais elle constitue une manifestation d’hostilité de la part du Chef de l’Etat qui a choisi désormais la voix nauséabonde de la repentance.
Le Cercle algérianiste appelle tous les Français d’Algérie et les anciens combattants à se mobiliser, dans les semaines qui viennent, pour montrer que le 19 mars 1962 n’est en rien une date d’apaisement mais au contraire une date qui fait injure aux dizaines de milliers de victimes françaises de la guerre d’Algérie.
C’est la raison pour laquelle l’abrogation de cette loi scélérate est une exigence incontournable.
Thierry Rolando - Président National |