"Apolitisme de L'USDIFRA" :
Réponse aux articles tendancieux du Midi Libre en particulier 21 février 2012
 

Suite à l'information inexacte donnée par certains organes de presse classant l'USDIFRA dans une catégorie politique, l'USDIFRA tient à réaffirmer ésolennellement son caractère résolument apolitique.

L'USDIFRA rassemble des français de toutes professions et de toutes confessions dont la diversité est semblable à celle qui existait autrefois dans les départements français d'Algérie.

Ces français sont réunis au sein de l'USDIFRA afin que leurs droits communs soient défendus et pour faire face à l'injustice qui leur a été faite. Ils ne sauraient se résumer à une appartenance politique quelle qu'elle soit.

Les rapports de l'USDIFRA avec la politique se bornent à interroger les partis et les hommes politiques sur leurs intentions à l'égard de la communauté rapatriée, à les mettre face à leurs responsabilités et à leurs promesses quand ils sont au pouvoir et à en informer la communauté rapatriée.

En quarante sept ans d'existence l'USDIFRA n'a jamais donné de consigne de vote quelle qu'elle soit en faveur de qui que ce soit.

L'USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d'Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s'est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d'atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu'ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd'hui.

L'USDIFRA a aussi été à l'origine de l'action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l'Homme de l'ONU.
Gabriel MENE


Rappel


Le président de l’Usdifra "Alors que l’on s’apprête à commémorer le 50e anniversaire de notre exode, c’est une provocation qu’on ne peut pas tolérer !", fulmine le responsable de cette association de pieds-noirs basée dans le Var. L’enjeu scientifique ? Il ne veut pas en entendre parler. "Le FLN, pour nous, ça représente des milliers de morts. Cet événement est partisan. La preuve : les organisateurs ne se sont pas rapprochés d’associations de rapatriés..."
"Si ce colloque n’est pas annulé, nous serons nombreux pour manifester"
D’ores et déjà, il a commencé à battre le rappel chez les organisations de pieds-noirs. "Si ce colloque n’est pas annulé, nous serons nombreux pour manifester", promet-il.

En jurant mordicus que sa démarche est parfaitement apolitique. Même s’il s’affiche aux côtés de Marine Le Pen sur le site internet de son association... Une photo prise en août dernier lors du salon organisé par l’Usdifra au Barcarès (66). "J’ai posé avec elle comme avec tous ceux qui avaient répondu à notre invitation", justifie Gabriel Mène.

Au sujet du rapatriement, les plaies restent vives. Et les enjeux électoraux, bien vivaces.

Source : http://www.midilibre.fr/2012/02/20/a-nimes-un-colloque-sur-le-fln-provoque-l-emoi-des-intervenants-de-prestige,460523.php#xtor=RSS-5