Projet de film avec l’ouvrage d’Anne Cazal « le ravin rouge»
Sté de production : http://communiques-presse.com/acap-one-societe-de-production-audiovisuelle-reduction-impot-sur-la-fortune/09/05/2009/
L’action se passe à Ben-Chicao, un village d'Algérie, Situé au sud de l'Atlas, à une centaine de kilomètre d'Alger, à 20 km de Médéa (
http://regardsurmedea.blogspot.com/2009/02/ben-chicao.html)
Le Ravin Rouge d'Anne Cazal, ce livre destiné à devenir un film si la Société ACAPone parvient à collecter suffisamment de fonds pour lancer le projet, voici un résumé rédigé par Anne Cazal elle-même et commenté par Boualem Sansal.
ANNE CAZAL -
LE RAVIN ROUGE -
Roman historique
Tous les lecteurs du Ravin Rouge se sont attachés aux personnages qui traversent ce récit car ils sont profondément authentiques : ils ont vécu, ils ont existé, ils ont connu la joie et aussi le malheur. Nombreux sont les lecteurs, qui ont écrit à l’auteur, croyant les avoir rencontrés, aux quatre coins de la province française d’Algérie.
« Même si l’on a une certaine pudeur à les évoquer, on ne peut s’empêcher d’avoir pour eux de l’attention et même de l’amitié » a écrit Jeannine de la Hogue, préfacière de l’ouvrage.
Adrien de Courtenay, le héros de ce roman, est un être de chair et de sang, mais il est aussi un mythe, un exemple, une sorte de prototype de ceux qui sont venus en Algérie par nécessité, et qui se sont attachés au pays au point de s’identifier à lui, d’en devenir le symbole, d’en devenir, comme dans le récit d’Anne Cazal, la mémoire.
La démarche de ce récit, de ce témoignage, écrit avec passion, mais aussi avec respect pour les acteurs, races, religions, milieux sociaux, confondus dans la plus grande tourmente de leur vie, est une arme pacifique mais absolument efficace, et le Ravin Rouge le prouve à ses lecteurs, depuis bientôt seize ans...
Les Pieds Noirs sont orphelins de leur terre. Ils l’ont pleurée avec désespoir. Certains l’ont fait avec violence, d’autres ont transformé leur désespoir en nostalgie, Anne Cazal a essayé de le faire ressentir par l’écriture car rien n’est pire que de se sentir incompris, parfois injustement jugé, et, bien souvent mal aimé.
Anne Cazal a simplement écrit la vie là-bas, et sous sa ferveur et sa plume, se sont fait soudain comprendre des lecteurs les peines, les difficultés et les drames humains vécus.
Le héros de ce récit, venu en Algérie à la suite d’un deuil, d’un désarroi, y trouva, grâce à son travail et à sa ténacité une certaine réussite matérielle. Il y fut aidé par un camarade de guerre, Kader Kouïder habitant la mechta voisine, puis par la femme dont il tomba amoureux, institutrice dans le bled, Elise Cortès.
Les lecteurs ressentent tous, à travers les peines et les drames dont la vie du héros et de sa famille seront accablés, un fil conducteur : foi et espoir.
La personnalité de cet homme exceptionnel marque fortement tout le récit, qui se décompose en trois parties : les heures bleues, les heures grises et les heures noires… Et si ces heures noires sont tragiques, elles montrent malheureusement la réalité des derniers temps de l’Algérie française avant l’exil douloureux.
Ainsi s’exprime le dernier témoin : « Et brusquement, trente ans après la déchirure, l’homme blessé s’était remis à marcher sur la route d’Imphy, la vraie vie s’était enfin découverte, éclaircie, et le clavier avait crépité sans relâche. Il n’avait plus compté les jours. Il était dans un autre monde, dans une illusion du monde, poétique, joyeuse, sentimentale, dramatique, lugubre et sale, mais cette illusion était aussi l’immuable vérité.
Elle était là, enfin, sa vie à contrario, la seule qui vaille vraiment la peine d’être vécue ! Ils étaient tous là, autour de lui ! Le Ravin Rouge s’illuminait encore des rayons du couchant, la brise colportait encore les senteurs embaumées des fleurs de montagne, sa famille pouvait encore s’endormir dans la paix… »
Quel beau roman que le Ravin Rouge ! On sent qu’il a été écrit avec le coeur ! Ses lecteurs se sont attachés aux personnages qui traversent le récit car ils sont profondément authentiques : ils ont vécu, ils ont existé, ils ont connu la joie, et aussi le malheur. Nombreux sont les lecteurs, qui ont écrit à l’auteur, croyant les avoir rencontrés, aux quatre coins de la province française d’Algérie.
« Même si l’on a une certaine pudeur à les évoquer, on ne peut s’empêcher d’avoir pour eux de l’attention et même de l’amitié » a écrit Jeannine de la Hogue, préfacière de l’ouvrage.
Adrien de Courtenay, le héros de ce roman, est un être de chair et de sang, mais il est aussi un mythe, un exemple, une sorte de prototype de ceux qui sont venus en Algérie par nécessité, et qui se sont attachés au pays au point de s’identifier à lui, d’en devenir le symbole, d’en devenir, comme dans le récit d’Anne Cazal, la mémoire.
La démarche de ce récit, de ce témoignage, écrit avec passion, mais aussi avec respect pour les acteurs, races, religions, milieux sociaux, confondus dans la plus grande tourmente de leur vie, est une arme pacifique mais absolument efficace, et le Ravin Rouge le prouve à ses lecteurs, depuis bientôt seize ans...
Les Pieds Noirs sont orphelins de leur terre. Ils l’ont pleurée avec désespoir. Certains l’ont fait avec violence, d’autres ont transformé leur désespoir en nostalgie, l’auteur a essayé de le faire ressentir par l’écriture car rien n’est pire que de se sentir incompris, parfois injustement jugé, et, bien souvent mal aimé.
Elle a simplement écrit la vie là-bas, et sous sa ferveur et sa plume, se sont fait soudain comprendre des lecteurs les peines, les difficultés et les drames humains vécus.
Le héros de ce récit, venu en Algérie à la suite d’un deuil, d’un désarroi, y trouva, grâce à son travail et à sa ténacité une certaine réussite matérielle. Il y fut aidé par un camarade de guerre, Kader Kouïder habitant la mechta voisine, puis par la femme dont il tomba amoureux, institutrice dans le bled, Elise Cortès. Puis vint le temps des turbulences où tous furent emportés par le vent dit … de l’Histoire
Les lecteurs ont, tous, qu’ils fassent partie des exilés de l’Algérie Française ou qu’ils ne l’aient pas connue, à travers les peines et les drames dont la vie du héros et de sa famille seront accablés, un fil conducteur : foi et espoir.
Anne CAZAL et Boualem SANSAL
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