du mur de clôture érigé le même jour par la Division des travaux neufs et de la maintenance (DTNM) de la commune d'Oran pour le compte de la RCAPF. Selon M. Lalaoui, c'est justement pour prévenir les intrusions au cimetière et les actes de profanation des tombes qui sont assez courants dans ce cimetière que la Régie communale a décidé de surélever le mur de clôture d'une une hauteur supplémentaire de 2 mètres sur une longueur de 450 mètres. « Nous avons entamé ces travaux dimanche, mais dès la nuit tombée, les auteurs de cet acte de vandalisme ont démolis la surélévation, assez facilement d'ailleurs, parce que le ciment était encore frais », a-t-il indiqué. Après cet acte abject et pour prévenir de nouvelles détériorations, la RCAPF a opté pour la pose cette fois-ci de piquets métalliques raccordés par du fil barbelé. Ce nouvel acte de vandalisme qui s'ajoute aux profanations récurrentes sur les tombes du cimetière Tamasouët a provoqué l'indignation générale, particulièrement celle du Comité pour la sauvegarde des cimetières de l'Oranie (CSCO) qui ont tenu à alerter les pouvoirs publics. A noter que le cimetière chrétien d'El-Hamri, connu aussi sous le nom de Tamasouët a bénéficié ces dernières années de plusieurs opérations de réhabilitation qui se sont concrétisés par le transfert des sépultures dans des caveaux collectifs, grâce à un cofinancement entre la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, le Consulat général de France à Oran et le Collectif pour la sauvegarde des cimetières d'Oranie (CSCO). La Régie communale autonome des pompes funèbres de la commune d'Oran a pour sa part pris à sa charge le nettoyage et désherbage des lieux. Pour assurer la sécurité des lieux, la RCAPF a également œuvré pour la sécurisation afin d'éviter les intrusions et les actes de profanation en érigeant un mûr de clôture sur 450 mètres. par Houari Barti |