Dans sa réponse, le ministre a rappelé le rôle joué par l’ex-président de la République française, Jacques Chirac, et son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, lors de la visite du chef de l’État français en Algérie, en 2003.
En effet, un protocole d’accord a été conclu pour la prise en charge des cimetières judéo-chrétiens par notre pays, qui s’étend jusqu’à 2011. Cette initiative portant sur l’entretien des cimetières est chapeautée par l’ambassade de France à Alger et les consuls d’Oran, d’Alger et d’Annaba.
Cependant, il faut rappeler qu’une opération de regroupement a touché 400 cimetières sur les 530 répartis sur le territoire national. Pour la wilaya d’Oran, six cimetières judéo-chrétiens ruraux ont été regroupés.
Les sépultures concernées par cette opération sont celles de Sidi Chahmi, Hassi Mefsoukh, Hassi Ameur, Es-Sénia, Tamazouet et Gdyel. Mais, surprise ! Celui de la commune d’Oued Tlélat ne figure pas sur la liste du regroupement. À noter que le protocole d’accord prévoit l’aide des autorités nationales pour la restauration, l’aménagement et le gardiennage des cimetières judéo-chrétiens restants.
De leur part, les autorités françaises ont débloqué une enveloppe financière d’un million d’euros pour la période de 2005 à 2009, à en croire notre source. D’autre part, le CSCO semble satisfait du travail accompli dans ce cadre par la justice algérienne. Il a rappelé les différents procès intentés et les sanctions prononcées contre les auteurs d’actes de vandalisme commis dans les cimetières .
À rappeler que plus de 150 000 chrétiens et 50 000 personnes de confession juive sont enterrés en Algérie. |