Opérations, qui entrent, rappelons-le, dans le plan d’action et de coopération relatif aux sépultures civiles françaises en Algérie programmé en 2005, conduit en étroite concertation avec les autorités des deux pays.
Le président de l’association Mémoire active bônoise, qui avait suivi personnellement toutes les étapes qui ont précédé la cérémonie d’hier, a indiqué que ledit plan d’action a pour objectif de réhabiliter et de rénover le plus grand nombre possible des quelque 523 cimetières civils regroupant près de 210 000 sépultures de Français, recensées aux quatre coins du territoire algérien.
“Seuls les sites les plus dégradés, en particulier de petits cimetières situés en zones rurales, devront faire l’objet d’un regroupement au sein de cimetières urbains plus importants, rénovés et entretenus régulièrement.
Ceci permettra de sauvegarder le souvenir des défunts et de préserver la mémoire des lieux”, devait préciser M. Bernard Haddad.
À rappeler à ce propos qu’un budget de plus de 320 000 euros avait été consacré en 2005 par le ministère français des Affaires étrangères au financement de ces opérations, avec l’aide apportée par une dizaine de villes de ce pays qui participeraient activement à cet effort de mémoire et de solidarité.
Se disant de son côté satisfait de l’état général du cimetière juif de Souk-Ahras, qui compte quelque 300 sépultures en parfait état de conservation malgré l’usure du temps qui a fait que quelques tombes, 5 tout au plus, soient endommagées, le vice-consul de France à Annaba a tenu à exprimer sa reconnaissance aux autorités locales de la wilaya et particulièrement le président d’APC de Souk-Ahras pour le respect de leurs engagements en la circonstance.
Le mur d’enceinte du cimetière juif nécessitait, en effet, d’être conforté par un nouveau mur de mitoyenneté, ce qui a été réalisé dans les règles de l’art, pour un montant de 600 millions de centimes par la commune de Souk-Ahras, conformément à la promesse qui avait été faite par le P/APC, M. Fettar, au consul général de France à Annaba et à la délégation de Français d’Algérie, dont le président de Mémoire active bônoise qui l’accompagnait dans cette même ville, en novembre 2008. |