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Le Collectif pour la sauvegarde des cimetières d'Oranie (CSCO) que préside le Nîmois Antoine Candela s'est réuni le 5 février 2011, à l'occasion de sa 7e assemblée générale, la 2e à Nîmes, au sanctuaire Santa Cruz. « Notre association a vu le jour en 2004 après le pèlerinage de 300 personnes en Oranie où nous avons découvert la situation apocalyptique dans nos cimetières », a rappelé Antoine Candela. Sept ans après, il peut déjà constater le travail accompli. Aujourd'hui, quelque 500 familles adhèrent à l'association et le CSCO dispose désormais de délégués sur quasiment l'ensemble du territoire national. Les démarches de sensibilisation des élus commencent également à porter leurs fruits. |
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Le 5 février 2011, pour l'ouverture des
travaux du collectif, de nombreuses personnalités politiques régionales étaient présentes, à commencer par le sénateur-maire Jean-Paul Foumier, mais aussi le député Lachaud, les conseillers régionaux Jean-Paul Boré et Corinne Giacometti ainsi que le président du groupe de travail parlementaire consacré aux rapatriés, le député héraultais Elie Aboud.
Une forte présence politique qui n'a pas empêché Antoine Candela d'insister auprès de ses adhérents : « Nous sommes une association apolitique. Avant 2012, nous allons être sollicités de toutes parts. Soyons prudents, sérieux et efficaces. ». D'autant plus que le travail du Collectif de sauvegarde commence à avoir une traduction matérielle en Oranie : « En 2010, nous avons remis 1250 sépultures en état de décence à Oran avec l'aide financière de la région Paca, du consulat de France à Oran et la. Participation du CSCO », précise Antoine Candela. Autre motif de satisfaction, sur place, les relations entre l'association et les élus algériens progressent. « Les nécropoles françaises sont désormais considérées comme faisant partie du patrimoine historique», se réjouit le président du CSCO.
Mais il reste encore du travail, 18000 tombes à réhabiliter et beaucoup d'argent à trouver. Source :
jpsouche@midilibre.com
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Lachaud un partisan du 19 mars 1962
« Lachaud va à l'encontre de la journée commémorative du 5 décembre » Pour Marie-France Juanico, conseillère municipale déléguée aux jumelages et aux rapatriés, revient sur les propos tenus par le député du Gard Yvan Lachaud sur la commémoration du cessez-le-feu du 19 mars 1962. « Depuis jeudi dernier, je ne cesse d'avoir des appels de membres de la communauté rapatriée qui me font part de leur indignation à la suite des propos tenus par Yvan Lachaud se prononçant publiquement en faveur de la commémoration du cessez-le-feu le 19 mars 1962, lors du Congrès national des anciens combattants et victimes de guerre des PTT qui vient de se dérouler à Nîmes.
Le député de la première circonscription va ainsi à l'encontre du décret du 26 septembre 2003 instaurant la date du 5 décembre Journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie. En ma qualité d'élue déléguée aux rapatriés, je me dois de rappeler que pour tous ceux qui l'ont vécu dans leur coeur et dans leur sang, cette journée du 19 mars 1962 restera à jamais celle des massacres perpétrés par le FLN en pleine violation des accords d'Évian du 18 mars. Je partage l'indignation du monde rapatrié sur de telles déclarations d'un parlementaire.
Source : http://www.babelouedstory.com/thema_les/5_decembre/1074/1074.html |
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