Quelques dizaines de membres de la coordination des associations rapatriées du grand Sud ont manifesté, le 27 janvier 2010, à la mi-journée, dans le calme, dans les locaux du siège social montpelliérain du Crédit foncier.
Par cette action, ils entendaient « dénoncer les ventes forcées du toit familial de leurs compatriotes ». Ils protestaient notamment contre le cas d'un particulier demeurant dans la région toulonnaise, dont la maison devait être vendue « à la barre du TGI de Marseille, à la demande du Crédit foncier et ce, malgré le décret du 23 mars 2007, visant à la protection du toit familial d'une certaine catégorie de rapatriés ». Et les manifestants d'hier de demander « au Crédit foncier de France d'ordonner le report de cette vente pour permettre un traitement digne de ce dossier ». Un peu plus tard dans l'après-midi, par la voix de l'un d'eux, Raymond Navarro, ils affirmaient être satisfaits, leur requête ayant abouti : « Ça s'est bien passé. La personne qui devait être saisie ne le sera pas dans l'immédiat. Ils ont accepté de suspendre la vente ». La manifestation pouvait dès lors se disperser en toute tranquillité. |