Joindre la Coordination Nationale Français d’Algérie
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C'est pendant les "2 jours comme là - bas " au MIN de Nice le 20 mai 2006 que le forum des associations de Rapatriés et des Français d' Algérie, se déroulait dans l' immense hall du marché des Fleurs de Nice dans une salle entièrement climatisée.
Le forum débutera très en retard à cause d'une mauvaise organisation du lieu du Forum, ce qui tronquera malheureusement les débats entre les représentants de nombreuses associations de rapatriés d' Algérie.
Le débat principal du forum
la nécessité d'une coordination Nationale , une dernière chance .

Il est difficile d’envisager l’avenir avec optimisme.
Les Rapatriés d'Algérie disparaissent chaque jour.
Les forces existent réparties dans l'ensemble du territoire national. L’État ne peut qu’être présent. Quel État ? C’est pour diviser l'ensemble de notre communauté et aussi s’accumulent les contradictions. Le maintien de l’Union, est nécessaire pour éviter l’émiettement des réponses face aux attaques intérieures et extérieures et se heurte aux opérations de désinformations de la part des nostalgiques du Stalinisme. Chaque leader d'association, actuel ou potentiel, d’un groupe de Rapatriés veut d’abord être en position de force avant d’envisager une coordination. Une diaspora généralisée des Rapatriés d’Algérie. Et ce danger implique un autre péril : pour sortir de l’impasse, le recours au mensonge peut apparaître le seul moyen.
L'Union permet de disposer d'une compétence pour définir et mettre en oeuvre une politique de réponse aux attaques contre notre communauté, y compris la définition progressive d'une politique de défense commune.
Mais ce dialogue restera compromis tant que les tenants du « non » parleront de « victoire » là où il n'y a que défaite et désunion et tant que les tenants du « oui » continueront à remuer inutilement « le couteau dans la plaie » sans chercher à admettre et comprendre les présidents d'association qui combattent depuis des décennies. .

Dans cette affaire il n'y a ni vainqueurs ni vaincus mais seulement la confusion et l'incompréhension. Il est grand temps que chacun retrouve son calme et prenne un certain recul.
Sachons donc tirer les enseignements de ce qui vient de se passer le 20 mai 2006 au MIN de Nice. Le « non » saura désormais que lorsqu'il s'agit de faire coexister 1199 associations de personnes, et autant de cultures différentes, il ne pourra plus exiger un impossible statu quo. Quant au « oui », il aura désormais appris que la construction de la coordination ne pourra désormais plus s'opérer en reprenant le long travail des associations existantes dans chacun des domaines qu'ils conduisent parfaitement depuis longtemps.
Regrouper les actions des associations qui oeuvrent dans le même domaine, c’est une action prioritaire.
La leçon aura été salutaire. Les « oui » comme les « non » devront se conduire à présent avec un peu plus d'humilité.
La coordination CNFA organise un sondage avec une date de réponse pour le 30 juin 2006, qui permettra nous l'espérons de continuer dans le bon sens de l'union et mener les combats pour les années à venir.

Fred Artz , sur l'avenir de la coordination CNFA