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- Après l’ingérence
du Président algérien dans les affaires françaises
et ses exigences de retrait de l’article 4 de la loi du 23
février 2005 et la satisfaction qui lui a été
offerte au prix d’un outrage aux législateurs français
avec le retrait d’un article de loi par deux fois confirmé
;
- Après le subterfuge de l’avis du Conseil d’Etat
sollicité sur la loi du 23 février 2005, mais en ignorant
soigneusement les lois de même nature telles que la loi Pleven
de 1972, Gayssot du 13 juillet 1990, celle du 29 juillet 2001 traitant
du génocide arménien, et Taubira du 21 mai 2001 ;
- Après le retrait par le Président de la République
de l’article 4 de ladite loi de 2005.
Cinquante Associations et Amicales de Français
d’Algérie, représentant plus de cinquante mille
adhérents, se sont réunies le 11 février, à
Saint Géniès des Mourgues, Hérault, pour mettre
en place la COORDINATION NATIONALE des FRANÇAIS D’ALGERIE.
A l’unanimité, les Présidents ont décidé
de regrouper et de coordonner leurs moyens respectifs afin d’opposer
les répliques appropriées aux circonstances, avec
toute la force et la vigueur dont notre communauté dispose,
ils ont constitué les organes de fonctionnement et nommé
les responsables.
Après en avoir délibéré,
la Coordination (C.N.F.A.) a arrêté à l’unanimité
des représentants des Associations présentes, les
Résolutions suivantes :
1/ Contester la validité du Haut Conseil des Rapatriés
en raison de sa constitution en deux collèges et la désignation
unilatérale, par le Gouvernement de TOUS les membres ; Ecartant
ainsi toute désignation par les rapatriés de Représentants
Légitimes à cette instance consultative.
Dénoncer la représentativité factice dont cet
organe est affublé et en conséquence rejeter sa caution.
2/ Faire savoir au Premier Ministre qu’il
ne serait ni judicieux, ni souhaitable que la Commission, prévue
par l’art 13 de la loi du 23 février 2005 et instituée
par le Conseil d’Etat, écarte le contexte contemporain
de l’examen des dossiers dont elle à la charge et que
des retards soient apportés dans la liquidation de ces dossiers
« oubliés » de la loi de 1982 et qui concernent
des personnes du secteur privé âgées et malades.
3/ S’opposer à la signature d’un
traité Franco-Algérien dit d’ « amitié
» avec un président Algérien qui dans tous ses
discours au peuple d’Algérie, entretient et développe
la rancœur et la haine de la France, allant jusqu’à
institutionnaliser la négation de tout effet positif de la
présence française dans ce pays ; Quand on sait qu’il
a été créé de toute pièce par
la France et par les Français d’Algérie, qu’ils
soient de souche européenne (FSE), étiquetés
« Pieds noirs » ou nord-africaine (FSNA) ; Quand l’Algérie
jouit des richesses pétrolières au nom d’une
occupation coloniale algérienne sur le Sahara institué
par la « France coloniale ».
Si nos deux peuples sont naturellement appelés à avoir
des échanges privilégiés, les conditions de
ce rapprochement amical ne sont pas aujourd’hui remplies,
eu égard au comportement d’A. Bouteflika.
La France ne peut pas s’en remettre à un traité
qui relève de la seule volonté du Président
de la République et qui échappe ainsi à l’avis
et au contrôle des Français, alors qu’il met
en cause leurs intérêts vitaux.
4/ Rejeter la « politique repentante » du Président
Chirac et de son Gouvernement, pour affirmer haut et clair que les
Français d’Algérie sont fiers de l’œuvre
qu’ils ont réalisée par leur travail, par leurs
sacrifices et avec l’aide d’une mère patrie trop
souvent ingrate envers eux, mais qu’ils continuent d’aimer.
Pour avoir apporté à ce pays aux mœurs moyenâgeuses,
des pratiques institutionnelles républicaines et humaines,
une structure moderne, hospitalière, d’éducation,
universitaire, agricole et industrielle, encore enviées dans
le monde d’aujourd’hui. Lui avoir permis de passer en
1830 de la tutelle turque à la souveraineté française,
ils sont Fiers d’être Français d’Algérie
et n’entendent pas se laisser insulter par quiconque.
Pour le Secrétariat Général
de la Coordination Nationale des Français d’Algérie
:
Pierre Barisain-Monrose.
CNFA, 130 Avenue de Palavas, 34070 MONTPELLIER
Email : cnfa@infopn.net |
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