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Naissance le 11 février 2006 à Saint Géniès des Mourgues, Hérault
de la Coordination Nationale des Français d’Algérie


 



 
Joindre la Coordination Nationale Français d’Algérie
130 Avenue de Palavas
34070 MONTPELLIER

coordinationcnfa@free.fr
 
     
     
 
- Pour attendre depuis plus d’un demi siècle de l’Etat français la reconnaissance de sa responsabilité dans les drames du rapatriement des Français d’Algérie ;
- Après l’ignominieuse mise en scène des Gouvernements français et algérien quant au regroupement de nos cimetières saccagés et du rapatriement de ce qui pouvait rester des corps dans nos tombeaux éventrés et pillés, tel le cimetière militaire français de Mers el Kébir ;
- Après la complicité de l’Etat français dans la falsification éhontée des réalités historiques de la présence française en Algérie, à seule fin de culpabiliser la Nation et lui imposer un traité dit d’ « amitié » avec l’Algérie qui interdit la libre circulation sur son territoire aux Français Harkis;
- Après l’orientation Présidentielle d’une politique de repentance allant jusqu'à renier la victoire d’Austerlitz et à ignorer les insultes journalières du Président algérien envers la France.
 
     
 
- Après l’ingérence du Président algérien dans les affaires françaises et ses exigences de retrait de l’article 4 de la loi du 23 février 2005 et la satisfaction qui lui a été offerte au prix d’un outrage aux législateurs français avec le retrait d’un article de loi par deux fois confirmé ;
- Après le subterfuge de l’avis du Conseil d’Etat sollicité sur la loi du 23 février 2005, mais en ignorant soigneusement les lois de même nature telles que la loi Pleven de 1972, Gayssot du 13 juillet 1990, celle du 29 juillet 2001 traitant du génocide arménien, et Taubira du 21 mai 2001 ;
- Après le retrait par le Président de la République de l’article 4 de ladite loi de 2005.

Cinquante Associations et Amicales de Français d’Algérie, représentant plus de cinquante mille adhérents, se sont réunies le 11 février, à Saint Géniès des Mourgues, Hérault, pour mettre en place la COORDINATION NATIONALE des FRANÇAIS D’ALGERIE.
A l’unanimité, les Présidents ont décidé de regrouper et de coordonner leurs moyens respectifs afin d’opposer les répliques appropriées aux circonstances, avec toute la force et la vigueur dont notre communauté dispose, ils ont constitué les organes de fonctionnement et nommé les responsables.

Après en avoir délibéré, la Coordination (C.N.F.A.) a arrêté à l’unanimité des représentants des Associations présentes, les Résolutions suivantes :
1/ Contester la validité du Haut Conseil des Rapatriés en raison de sa constitution en deux collèges et la désignation unilatérale, par le Gouvernement de TOUS les membres ; Ecartant ainsi toute désignation par les rapatriés de Représentants Légitimes à cette instance consultative.
Dénoncer la représentativité factice dont cet organe est affublé et en conséquence rejeter sa caution.

2/ Faire savoir au Premier Ministre qu’il ne serait ni judicieux, ni souhaitable que la Commission, prévue par l’art 13 de la loi du 23 février 2005 et instituée par le Conseil d’Etat, écarte le contexte contemporain de l’examen des dossiers dont elle à la charge et que des retards soient apportés dans la liquidation de ces dossiers « oubliés » de la loi de 1982 et qui concernent des personnes du secteur privé âgées et malades.

3/ S’opposer à la signature d’un traité Franco-Algérien dit d’ « amitié » avec un président Algérien qui dans tous ses discours au peuple d’Algérie, entretient et développe la rancœur et la haine de la France, allant jusqu’à institutionnaliser la négation de tout effet positif de la présence française dans ce pays ; Quand on sait qu’il a été créé de toute pièce par la France et par les Français d’Algérie, qu’ils soient de souche européenne (FSE), étiquetés « Pieds noirs » ou nord-africaine (FSNA) ; Quand l’Algérie jouit des richesses pétrolières au nom d’une occupation coloniale algérienne sur le Sahara institué par la « France coloniale ».
Si nos deux peuples sont naturellement appelés à avoir des échanges privilégiés, les conditions de ce rapprochement amical ne sont pas aujourd’hui remplies, eu égard au comportement d’A. Bouteflika.
La France ne peut pas s’en remettre à un traité qui relève de la seule volonté du Président de la République et qui échappe ainsi à l’avis et au contrôle des Français, alors qu’il met en cause leurs intérêts vitaux.

4/ Rejeter la « politique repentante » du Président Chirac et de son Gouvernement, pour affirmer haut et clair que les Français d’Algérie sont fiers de l’œuvre qu’ils ont réalisée par leur travail, par leurs sacrifices et avec l’aide d’une mère patrie trop souvent ingrate envers eux, mais qu’ils continuent d’aimer.
Pour avoir apporté à ce pays aux mœurs moyenâgeuses, des pratiques institutionnelles républicaines et humaines, une structure moderne, hospitalière, d’éducation, universitaire, agricole et industrielle, encore enviées dans le monde d’aujourd’hui. Lui avoir permis de passer en 1830 de la tutelle turque à la souveraineté française, ils sont Fiers d’être Français d’Algérie et n’entendent pas se laisser insulter par quiconque.

Pour le Secrétariat Général de la Coordination Nationale des Français d’Algérie :

Pierre Barisain-Monrose.

CNFA, 130 Avenue de Palavas, 34070 MONTPELLIER
Email : cnfa@infopn.net