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Abdelaziz BOUTEFLIKA - Présent à Paris pour le 14 juillet 2008
- Quel prix la France a-t-elle payé ?

Le Président algérien Abdelaziz BOUTEFLIKA vient d'annoncer sa présence au sommet de l'Union pour la Méditerranée prévu à Paris le 13 juillet prochain et probablement au défilé du 14 juillet.

Ainsi, celui qui insulte notre pays depuis plusieurs années déjà en le comparant à l'occupant nazi, en exigeant que la France reconnaisse les crimes de la colonisation, en qualifiant de génocide la présence française en Algérie sera reçu avec tous les honneurs dus à son rang.

C'est une triste nouvelle pour les Français d'Algérie, Pieds Noirs ou Harkis, qui ne sauraient oublier les outrances, les dérapages verbaux et le discours de haine de ce sinistre personnage.

Nos compatriotes s'interrogent aujourd'hui légitimement sur le prix que la France et le Président Sarkozy sont prêts à payer pour s'assurer d'une telle présence.

S’agit-il d'une repentance officielle de la France ?

Cette présence résonne comme une insulte envers tous ceux qui se sont sacrifiés pour l'œuvre de la France Outre-mer, envers tous ceux qui ont été victimes d'assassinats et d'enlèvements du F.L.N., envers tous les anciens combattants qui s'estiment aujourd'hui bafoués dans leur honneur.

Cette présence est une véritable insulte à la France.

Thierry Rolando Président national

 

Fini le faux suspense qui entourait la participation du président Abdelaziz Bouteflika au sommet inaugural de l’Union pour la Méditerranée.
C’est le président français, Nicolas Sarkozy, qui l’a annoncé, hier 7 juillet 2008 , en marge du sommet du G8, après un entretien avec le chef de l’Etat algérien.
« Le président Bouteflika m’a demandé de rendre publique la réponse. Il sera présent à Paris pour le sommet de l’Union pour la Méditerranée », a indiqué Nicolas Sarkozy à l’issue de l’entretien. Le président algérien aurait, selon la présidence française, expliqué qu’il avait attendu pour répondre à l’invitation officielle qui lui avait été adressée afin de la lui communiquer personnellement. C’est désormais fait. Il y a eu, en Algérie, un semblant de débat - en réalité des prises de position - sur l’Union pour la Méditerranée qui, comme toujours, n’est pas allé vers le fond. Il est désormais clos par une décision de participation, déjà implicitement annoncée par Ahmed Ouyahia.
Dans la foulée, Nicolas Sarkozy a annoncé que son homologue algérien « viendrait en visite d’Etat en France dans le courant de l’année 2009 ». En somme, ce qui semble prévaloir dans l’Union pour la Méditerranée, cet Objet multilatéral non encore identifié, de l’avis des responsables algériens, c’est l’aspect bilatéral. La France a tellement envoyé d’émissaires au cours des dernières semaines qu’il devenait, au-delà des objections sur le fond, quasiment impossible de refuser.
Cercle Algérianiste