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Ce mercredi 5 décembre 2012, journée nationale de commémoration des "Morts pour la France" de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.,

 

Guerre d'Algérie 50 ans après, les combattants d'Aix en Provence n’ont pas oublié.


Plus de trente drapeaux d’anciens combattants étaient présents pour cette belle cérémonie du 5 décembre au monument aux morts du cimetiere Saint Pierre d'Aix en Provence.

Une foule nombreuse se pressait autour des vétérans de cette guerre que la gauche veut commémorer le 19 mars et non le 5 décembre.

La France a réalisé en Algérie une magnifique pacification avec une œuvre scolaire, sanitaire et culturelle exceptionnelle dans un pays qui n’existait pas avant notre arrivée.

Lecture par la représentante du Sous Préfet du message de Kader Arif ministre de la FNACA "l’entente nécessaire avec l’Algérie",  «l’oubli des cas individuels» « pour ne penser qu’à l’histoire de nos enfants ».

Encore un qui a appris son histoire dans les manuels de la FNACA et qui est prêt à battre sa coulpe comme François Hollande.

Dépôt de gerbes des associations patriotiques du Pays d’Aix, des diverses associations de français d’Algérie, de l’UNP.
Parmi les personnalités présentes Madame Maryse Joissain-Mansini maire d’Aix en Provence Le général (2s) Christian Piquemal, président de l'UNP, et d’autres personnalités locales.

Tout est lié, le passé et le présent, le voyage officiel que doit entreprendre François Le Normal en Algérie, les 19 et 20 décembre prochain, s’annonce sous les auspices les plus calamiteux pour la France.
Après avoir fait acte de repentance voici peu, avec la reconnaissance controversée de la « sanglante répression » qui aurait été commise lors des manifestations parisiennes du 17 octobre 1961, François Hollande s’apprête à offrir à l’Algérie qui n’a rien demandé, les clés de la ville d’Alger remises par le dey Hussein à l’armée française après la capitulation militaire de la ville, le 5 juillet 1830.

A noter l'absence du député d'Aix en Provence Jean-David Ciot (PS) représentant de la FNACA à Aix en Provence.

 
 
   

Message du ministre délégué auprès du ministre de la defense,
chargé des anciens combattants
(et surtout pas des Rapatriés)


A l'occasion de la journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie

En cette journée nationale de commémoration, la Nation rend hommage à tous les « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats dit Maroc et de Tunisie.

Le retour sur cette mémoire douloureuse, du fait de te commémoration cette année du 50emc anniversaire de la fin de la guerre d'Algérie, donne à cette célébration un relief particulier.

Les drames personnels vécus par  les acteurs multiples de ce conflit, propulsés dans une guerre d'une violence extrême par son impact sur les chairs comme sur les mémoires, sont rappelés avec une actualité qui interroge et interpelle.

Cinquante ans, c'était jadis la durée de deux générations. Combien de temps faudra-t-il encore pour que cette période commune de l'histoire du peuple français et du peuple algérien soit regardée avec lucidité, franchise, sans repentance et dans un réel souci d'apaisement ?

La guerre d'Algérie a profondément et durablement divisé les opinions publiques, déchiré les familles.
Tous, soldats de métier ou du contingent, harkis, "pieds-noirs", ont conservé de ce terrible conflit non seulement une peine et une douleur réelles, mais aussi un goût d'amertume, nourri par l'incompréhension.

Certains ont voulu tourner la page, d'autres se sont ancrés dans leurs souvenirs, beaucoup enfin n'ont jamais pu trouver les mots pour exprimer l'indicible.
Si les cicatrices incrustées dans les chairs se soignent avec le temps, les blessures qui traversent les mémoires sont les plus longues à guérir.

Tous les hommes et toutes ces femmes, tous ces civils et ces militaires qui, pour fait de guerre et parce qu'ils avaient foi en la France, ont perdu la vie sur la terre algérienne ou en métropole, méritent le respect et l'hommage que la Nation leur rend.

Les tragédies personnelles sont multiples, les mémoires sont plurielles. Elles doivent être respectées. Mais il faut savoir dépasser les histoires particulières, aussi douloureuses soient-elles, pour comprendre la réalité complexe de la guerre d'Algérie.

Car nous avons un devoir urgent, c'est celui de progresser sur la même voie de réconciliation.

Nous le devons à tous .les morts causés par cette tragédie, à leurs familles, mais aussi aux jeunes d'aujourd'hui et aux générations futures qui souhaitent une relation franco-algérienne enfin apaisée.

Telle est la volonté qui doit, animer les acteurs des deux rives de .la Méditerranée, dans le respect mutuel et la volonté commune de progresser vers l'avenir, quel qu'ait été le passé.