Monsieur le ministre, nous ne pouvons l’accepter et c’est pourquoi, au nom de la communauté rapatrié de Marseille, nous vous demandons de bien vouloir faire apparaître le texte dans sont intégralité en y faisant figurer comme il se doit les dates dramatiques du 26 mars 1962 et du 5 juillet 1962.
Il n’est pas de plus grand honneur pour un gouvernement respecté et respectable, que de reconnaître les erreurs commises par ses prédécesseurs envers notre communauté, il n’en sortira que grandi à nos yeux.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre profond respect. Le président André Ordines |