Le 5 décembre devient la "journée nationale d'hommage aux morts pour la France des combattants d'Afrique du Nord"
 
 
Le 5 décembre devient la "journée nationale d'hommage aux morts pour la France des combattants d'Afrique du Nord"
| 17.09.03 | 12h39 | 13h09
BEO Story
Cette décision a suscité les protestations de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca), pour laquelle "la date du 5 décembre (...) n'a absolument aucune signification historique en rapport avec le conflit (franco-algérien)".
Le 5 décembre, date de l'inauguration en 2002 d'un mémorial à la mémoire des soldats français et harkis tués en Algérie, Maroc et Tunisie, a été retenu comme "la journée nationale d'hommage aux morts pour la France des combattants d'Afrique du Nord", a annoncé, mercredi 17 septembre, le secrétariat d'Etat aux anciens combattants.
Cette date a été approuvée en conseil des ministres, après une communication du secrétaire d'Etat aux anciens combattants, Hamlaoui Mekachera, sur ce dossier sensible, qui a fait l'objet de vives polémiques entre les organisations d'anciens combattants.
Le 5 décembre est le jour de l'inauguration en 2002 par le président Jacques Chirac, quai Branly à Paris, d'un "mémorial national" à la mémoire des plus de 22 000 soldats français et harkis (supplétifs de l'armée française) tués en Algérie, au Maroc et en Tunisie.
La Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca) a, de son côté, condamné mercredi, "avec la plus grande fermeté", le choix du 5 décembre comme journée d'hommage aux victimes de la guerre d'Algérie, annonçant qu'elle "ne commémorera pas" cette date.