Proposition de loi pour abroger la journée de commémoration du 19 mars 1962

Vingt-cinq Députés déposent une proposition de Loi pour abroger la journée de commémoration du 19 mars 1962

Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes annonce avec Elie ABOUD, Député de l’Hérault et Président du groupe d’études parlementaire sur les rapatriés, et 23 autres Collègues membres du Groupe « les Républicains » à l'Assemblée Nationale, le dépôt d’une proposition de Loi pour abroger la journée du souvenir du 19 mars 1962.

Cette commémoration a été imposée de façon inacceptable fin 2012 par le vote au Sénat, alors de Gauche, d’une proposition de loi vieille de plus de dix ans dont l’Assemblée nationale actuelle n’a même pas pu débattre.

Le fait que le Chef de l’Etat ait décidé, de façon inédite, de célébrer l’anniversaire du prétendu "cessez-le-feu" en Algérie du 19 mars 1962 est une insulte aux Pieds-noirs, aux Harkis et aux anciens combattants, très majoritairement opposés à cette journée.

Chacun sait en effet que cette date n’a jamais signifié la fin du conflit. Les attaques et les meurtres se sont poursuivis après, avec une violence rare contre les Européens et les supplétifs.

Le 19 mars 1962 marque en réalité une défaite et un cruel abandon pour les Pieds-noirs et les Harkis.

En décidant de commémorer, comme il l’a fait, ce jour funeste, le Chef de l’État a méprisé le souvenir de milliers de victimes qui perdirent la vie après les accords d’Evian.

La France n’a pas su les protéger hier, qu’elle ait la décence de ne pas insulter leur mémoire aujourd’hui.

 

Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes annonce avec Elie ABOUD, Député de l’Hérault et Président du groupe d’études parlementaire sur les rapatriés, et 23 autres Collègues membres du groupe « les Républicains » à l'Assemblée Nationale, le dépôt d’une proposition de Loi pour abroger la journée du souvenir du 19 mars 1962.


Cette commémoration a été imposée de façon inacceptable fin 2012 par le vote au Sénat, alors de Gauche, d’une proposition de loi vieille de plus de dix ans dont l’Assemblée nationale actuelle n’a même pas pu débattre.
Le fait que le Chef de l’Etat ait décidé, de façon inédite, de célébrer l’anniversaire du prétendu "cessez-le-feu" en Algérie du 19 mars 1962 est une insulte aux Pieds-noirs, aux Harkis et aux anciens combattants, très majoritairement opposés à cette journée.
Chacun sait en effet que cette date n’a jamais signifié la fin du conflit. Les attaques et les meurtres se sont poursuivis après, avec une violence rare contre les Européens et les supplétifs.
Le 19 mars 1962 marque en réalité une défaite et un cruel abandon pour les Pieds-noirs et les Harkis.
En décidant de commémorer, comme il l’a fait, ce jour funeste, le Chef de l’État a méprisé le souvenir de milliers de victimes qui perdirent la vie après les accords d’Evian.
La France n’a pas su les protéger hier, qu’elle ait la décence de ne pas insulter leur mémoire aujourd’hui.
Michèle TABAROT

Michèle Tabarot part en guerre contre le 19 mars


Michèle Tabarot ne décolère pas après la commémoration du 19 mars 1962 par le président de la République.


La députée-maire (Les Républicains) du Cannet, elle-même d’origine pied-noir, vient ainsi de déposer une proposition de loi, cosignée par vingt-quatre autres députés (h, visant à abroger cette journée de commémoration du 19 mars 1962 qui fait couler tant d’encre et de larmes chez les rapatriés.
« Cette commémoration a été imposée de façon inacceptable fin 2012 par le vote au Sénat, alors de gauche, d’une proposition de loi vieille de plus de dix ans dont l’Assemblée nationale actuelle n’a même pas pu débattre. Le fait que le chef de l’Etat ait décidé, de façon inédite, de célébrer l’anniversaire du prétendu cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962 est une insulte aux pieds-noirs, aux harkis et aux anciens combattants, très majoritairement opposés à cette journée », souligne Michèle Tabarot.
Elle rappelle, une fois encore, que le 19 mars 1962 a été suivi « d’attaques et de meurtres d’une violence rare contre les Européens et les supplétifs.
En décidant de commémorer, comme il l’a fait, ce jour funeste, François Hollande a méprisé le souvenir de milliers de victimes qui perdirent la vie après les accords d’Evian. La France n ’a pas su les protéger hier, qu’elle ait la décence de ne pas insulter leur mémoire aujourd’hui ».

Michèle Tabarot veut mettre fin à la commémoration du 19 mars 1962.

TH. P.
1. Dont Elie Aboud, député de l'Hérault et président du groupe d'étude parlementaire sur les rapatriés.

Nice matin le 27 mars 2016