Toulouse : Le pont Bayard devient le pont du 19-Mars 1962 inauguration par Pierre Cohen et son complice Guy Darmanin.

     

Le nouveau "Pont du 19 mars 1962" provoque la colère des Harkis des Français d'Algérie à Toulouse.
Une date qui ne fait pas l'unanimité pour les Harkis, qui avaient choisi la France et ont dû fuir leur pays à cause des représailles, mais aussi pour les pieds noirs, qui ont dû rentrer en métropole.
Une manifestation a donc été organisée pour protester contre le nouveau nom du pont. Pierre Cohen, le maire socialiste de Toulouse, a parlé dans son discours devant une centaine de FNAKISTES une date "qui rend hommage à toutes les victimes" et aux victimes du FLN. Le maire de Toulouse a décidé d'une cérémonie à la sauvette pour éviter une forte manifestation.
A 10h30, Pierre Cohen maire socialiste de Toulouse et son complice Guy Darmanin, ont inauguré le pont du 19 mars 1962.
Il s'agit du pont franchissant le canal face à la Gare Matabiau.
« En le baptisant pont du 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie, nous avons voulu saluer le dévouement et le courage de tous les disparus et honorer toutes les victimes.
Se souvenir du cessez-le-feu de la guerre d'Algérie, c'est ne pas oublier le sang versé et les souffrances endurées de part et d'autre, c'est regarder son histoire avec lucidité et préparer l'avenir en puisant, dans les leçons du passé, la volonté de favoriser la réconciliation. »

 
 
     
 

Pierre Cohen, était accompagné des parlementaires complices de la FNACA ,Gérard Bapt et Jean-Jacques Mirassou. « Ce pont franchissant le canal face à la Gare Matabiau, a expliqué Pierre Cohen, est un symbole pour ces soldats qui embarquaient pour partir à la guerre. En le baptisant pont du 19-Mars 1962, jour du cessez-le-feu officiel de la guerre d'Algérie, nous avons voulu saluer le dévouement et le courage de tous les disparus et honorer toutes les victimes.
Pendant la cérémonie, les Harkis et les Français d'Algérie ont repris le chant des africains , et la Marseillaise , avec force de gestes irrespectueux des FNAKISTES.

 
Quelques jours après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, l'armée française ouvre le feu sur des manifestants européens partisans de l'Algérie française le 26 mars 1962. Cette photo a été prise le jour de la fusillade de la rue d'Isly, à Alger. Des dizaines de civils ont été tués.
   
   
 
       
   

19 mars 1962 : fin de la guerre d'Algérie ?
une blague.!


La France a reconnu le 19 mars 1962 comme "Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Comme si la guerre d'Algérie s'était arrêtée à partir du moment où les autorités françaises décidaient de ne plus intervenir militairement sur le territoire algérien...!
Ainsi, la France qui ne commémore pas l'armistice du 28 janvier 1871 (et ses suites... le traité de paix, etc...) dépouillant la nation d'une partie de son territoire (Alsace et Moselle) et l'humiliant par les exigences prussiennes... la France qui ne commémore pas l'armistice du 22 juin 1940 entérinant les conditions d'occupation par l'armée allemande... cette même France commémore le "cessez-le-feu" signé le 18 mars 1962 entre les représentants du gouvernement français et le G.P.R.A. (gouvernement provisoire de la République algérienne), selon la version algérienne publiée le 19 mars.
Un "cessez-le-feu" qui n'a pas été respecté du côté algérien, qui a humilié une armée française ayant pourtant vaincu son adversaire sur le "terrain", qui a été violé par le FLN pendant des mois jusqu'à juillet 1962 et encore après avec les massacres de harkis par les vainqueurs de la 25e heure...Tout le monde sait que la guerre n'a pas pris fin le 19 mars 1962

 
C'est pendant le conseil municipal du 15 mars 2013, que Pierre Cohen propose de changer le nom du pont Bayard en pont du 19 mars. La délibération visant à renommer le pont Bayard, menant à la gare Matabiau, « Pont nauséabond du 19 mars 1962 » (date du pseudo cessez le feu , et permis de tuer) n’a pas fait l’unanimité. Bien au contraire. Chantal Dounot-Sobraques, du groupe Toulouse Métropole d’Europe, a en effet fait savoir son désaccord, estimant qu’il y a eu « beaucoup de morts après le 19 mars »
   
 
 
 
En août 2013 le pont se transforme en " PONT DES HARKIS " martyrs du FLN - La France reconnaissante en lieu et place du pont nauséabond du 19 mars du PS Pierre Cohen.