Alain Néri, sénateur du Puy-de-Dôme et rapporteur de la loi scélérate pour la reconnaissance du 19 Mars 1962 comme date du cessez-le-feu en Algérie, a rencontré des adhérents de la Fnaca 71, le 26 février 2013 à Cluny.
Qu’est-ce qui a animé ce combat en vous ?
C’était la volonté de dire que tous ces jeunes partis en Algérie avaient le droit au même hommage que les autres. Il fallait leur rendre justice, honneur et dignité. C’était un devoir. Vous savez, je n’y étais pas.
La vie continuait en métropole ; et quand je rentrais, tôt le matin, du bal, je devais traverser la chambre de ma grand-mère pour aller me coucher. Elle me disait : “Ça y est, je suis rassurée tu es rentré”. Mais elle mentait. Je savais qu’elle pensait à mon cousin qui lui était en Algérie… |