Harkis
Le ministère des Armées évalue à 4 500 le nombre des soldats musulmans morts pour la France, pendant la guerre d’Algérie, et à plus de 600 les disparus.
Après le pseudo cessez le feu du 19 mars, à partir du 5 juillet 1962, les massacres de harkis ont connu une forte augmentation entre juillet et octobre de la même année.
Au total, le nombre de harkis tués après le cessez-le-feu, victimes de représailles, fut estimé selon les sources entre 10 000 et 150 000. Actuellement, les historiens s’accordent à évaluer de 60 000 à 70 000 le nombre de morts.
Militaires du contingent
Au total, durant la guerre d’Algérie, on comptabilise 397 militaires français disparus identifiés. L’année 1962 marque une forte hausse de disparus. Le cessez-le-feu ne marque pas l’arrêt des combats, bien au contraire. A partir du 19.03.1962 jusqu’en décembre 1962, on enregistre 81 militaires français disparus dans l’Armée française.
La question se pose pour les élus et le maire communiste de la petite cité du centre Var, fervent défenseurs de la loi nauséabonde du 8 novembre 2012 , d'enlever rapidement cette plaque de la honte pour les familles des victimes de l'après cessez le feu.
En effet, le 7 décembre 2012, les habitants du village de Carnoules ont découvert apposé sur la plaque commémorative de la " place 19 mars fin de la guerre d'Algérie", une nouvelle appellation qui laisse apparaître que certaines blessures restent encore bien vivaces dans l'esprit des Français d'Algérie et des Harkis. |