Le Sénat a reporté la poursuite de l'examen du texte faisant du 19 mars la journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d’Algérie.
Le Sénat a décidé de reporter au jeudi 8 novembre 2012 et au mardi 20 novembre à 14h30 à 18h30, la poursuite de l'examen de la proposition de loi adoptée par l'Assemblée nationale relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Ce texte remettait en cause la Loi du 25 février 2012 qui prévoit d’honorer le 11 novembre tous les morts pour la France de tous les conflits, sans supprimer les autres dates déjà consacrées, dont le 5 décembre.
En ravivant une plaie mal cicatrisée, cette loi diviserait les Français, créerait le trouble dans les consciences et célèbrerait une date que le FLN Algérien commémore, hors de toute vérité historique, comme celui de sa victoire sur notre armée.
Elle jetterait aux oubliettes de l’histoire, les dizaines de milliers de nos frères d’armes et de nos compatriotes, femmes, enfants, vieillards qui ont été enlevés, torturés, assassinés dans les mois qui ont suivi l’accord signé le 18 mars 1962.
C’est en leur souvenir et pour respecter leurs souffrances qu’une journée nationale, fixée au 5 décembre a été choisie concernant cette période.
Cette date consensuelle, adoptée quasi unanimement par les associations d’anciens combattants, permet d’honorer non seulement les morts d’Algérie mais aussi ceux du Maroc et de Tunisie, pour qui le 19 mars n’a aucune signification.
Alors qu’il est essentiel de rassembler la Nation, cette proposition de Loi
semble totalement inopportune.
|