| Accueil | | Thèma | | Retour pages 19 mars 1962 |
Manifestation contre le fnacisme, avec une manifestation contre la célébration du 19 mars 1962 au village de PEGOMAS dans les Alpes Maritimes
             
 
 

Manifestation contre le 19 mars 1962 PEGOMAS
- PEGOMAS- 19 mars 2009 -


 

Célébrée par les uns, décriée par les autres, la commémoration du 19 mars 1962 s'est déroulée sans incident dans la commune en présence des partisans et opposants et sous le regard des forces de gendarmeries.

 
Les manifestants contrre la celebration du 19 mars 1962

Venus en cortège depuis le centre du village, les membres de la FNACA sont arrivés au monument aux morts pour rendre hommage aux morts pour la France, à l'occasion de l'anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, le 19 mars 1962. La cérémonie a été menée avec une grande dignité par Georges Bouvier, responsable de la section intercommunale FNACA pour Pégomas, Auribeau-sur-Siagne et La Roquette-sur-Siagne.


L'opposition sobre


Les membres du collectif « Non au 19 mars 1962 » mené par Hervé Guesta, s'opposant à toute célébration de cette date, qui arboraient des pancartes, les y attendaient.
Mais ils sont restés calmes et silencieux.
Côté FNACA, le président a déclaré simplement « Après le 19 mars 62, il y a eu des règlements de compte. Nous n'en sommes pas responsables. Nous sommes venus rendre un dernier hommage à nos camarades. Nous avons fait notre devoir alors, comme nous le faisons aujourd'hui. Après le signal d'arrêt de toutes les guerres, il y a encore eu des morts. Ce qui s'est passé en Algérie ne donne à personne le droit de dire que nous sommes des traîtres » avant de procéder au dépôt de gerbe. Il remerciait également les personnes venues manifester contre cette cérémonie pour le calme de leur démonstration.
Ces derniers parmi lesquels des anciens militaires, des pieds-noirs, des métropolitains estimant pour leur part que le 19 mars 1962, au lendemain des accords d'Évian, a signifié le début de nombreux massacres perpétrés par le FLN qui l'a revendiquée comme date de sa victoire sur la France, ne veulent pas qu'elle soit commémorée ici.
À ce titre, et au nom de tous ceux qui ont perdu leur vie dans ces moments douloureux, qui laissent toujours des traces vivaces, ils la considèrent comme une journée de deuil dont la célébration ne fait que « retourner le couteau dans la plaie ». Ils l'ont fait savoir, sans manifester d'agressivité.

- IN Nice-Matin 23 mars 2009 - J.O

       
   
  Les fnacistes de Pégomas, Auribeau-sur-Siagne et La Roquette-sur-Siagne. (06)