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  Aujourd’hui, toutes les commémorations ont un sens, a estimé M. Bockel devant une assistance le 19 octobre 2008 à Bordeaux, au sujet du 5 décembre et du 19 mars 1962 pour la date de la fin de la guerre d’Algérie.  
     

" Par contre, nous devons réfléchir à rendre plus vivantes ces commémorations, à permettre de mieux organiser le passage de témoin, à les rendre intéressantes pour la jeunesse", a-t-il ajouté. La Fnaca rejette la date du 5 décembre, instituée en 2002 par le président Chirac, "Il y a un vieux débat en France autour de ces deux  journées (de commémoration)", a répondu M. Bockel. "Je considère que le 19 mars doit avoir toute sa place. On va continuer à ce que les cérémonies du 19 mars se passent en présence des autorités, des militaires, des élus. (Mais) il ne s’agit pas d’empêcher que d’autres dates puissent avoir leur place. Aucune commémoration ne doit disparaître", a-t-il souhaité. Une commission, présidée par l’historien André Kaspi, travaille depuis décembre 2007 sur la question des commémorations.

Depuis 1963, l’association d’anciens combattants d’extrême gauche la FNACA essaie d'abuser une partie de l'opinion publique française en laissant croire que la date du 19 mars 1962 peut être retenue pour commémorer le sacrifice des soldats français tombés pour la France en Algérie et pour honorer les victimes du terrorisme.
Historiquement le19 mars 1962 est le premier jour après la signature des accords d’Evian , malheureusement de nombreuses victimes continuent de tomber après cette date, les 150000 harkis ; des milliers de Français d’Algérie et de nombreux militaires qui disparaissent.
Le décret de 2003, a retenu la date du 5 décembre comme journée officielle du souvenir est dédiée à la mémoire de nos 30.000 soldats français tombés en Algérie, Maroc, Tunisie, qui ont fait le sacrifice de leur vie, à celle de toutes les victimes civiles d'avant et après le 19 mars.
La Fédération nationale des anciens combattants en Algérie était le 19 octobre 2008 en congrès à Bordeaux.
En présence du très mauvais Jean-Marie Bockel secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants, acclamé par les participants, ce qui change des sifflets des discours de Hamlaoui Mekkachera, ancien ministre délégué aux anciens combattants
Jean-Marie Bockel. «  Il n'y aura pas de ''Memorial Day '' en France », « C'est quoi, le 5 décembre, jour de la Saint- Gérald ? » Il y a de l'ironie dans la question qui ponctue le discours de Wladyslas Marek, président de la Fnaca, lors de la réunion qui se tenait au Palais des congrès de Bordeaux, et qui marquait le 50e anniversaire de l'Association des combattants d'Algérie, du Maroc et de Tunisie.

En souvenir des 30 000 militaires morts pour la France en Afrique du Nord entre 1952 et 1962, les adhérents de la Fnaccaca ont tenu à dire leur attachement indéfectible à leur Journée du souvenir et du recueillement.
En ce qui les concerne, le 19 mars 1962, date qui marque le cessez-le-feu officiel et le début des massacres des harkis, de milliers de Français d’Algérie et la disparition de nombreux militaires du contingent, est la seule légitime, digne de commémoration selon cette association d’anciens combattants, qui ignore volontairement les victimes de l’après 19 mars 1962.

La mission Kaspi (du nom de l'historien André Kaspi, chargé par le gouvernement d'une commission sur l'avenir de la modernisation des commémorations publiques) est passée par là. Suite au décret de 2003, celle-ci a retenu la date du 5 décembre pour rendre hommage aux combattants morts pendant la guerre d'Algérie. Pour les anciens combattants, la pilule ne passe pas. Wladyslas Marek l'a redit hier en ces termes : « Si on doit mettre le rapport Kaspi dans un placard, qu'on n'oublie pas de le fermer à double tour. »

Présent pour la première fois à un congrès de la Fnaca, le secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants, Jean-Marie Bockel, s'est montré conciliant. « Sur ce sujet, je me place dans les pas de mon prédécesseur, Alain Marleix. Il n'y aura pas de ''Memorial Day'' en France. Pas question de déplacer le 8 Mai ou de toucher au 11 Novembre. Pour nous, cela correspond à cette idée de passage de la mémoire à l'Histoire." Pour le politicien qui a pour habitude de participer comme maire PS de Mulhouse aux cérémonies du 19 mars 1962. « Aucune commémoration ne doit disparaître. Quant au 19 mars qui fait débat, il s'agit de ne pas l'ostraciser. Toutes les dates, y compris le 5 décembre, ont le droit d'exister. Mais ces commémorations doivent se dérouler dans la dignité. »