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Christophe Sirugue un illustre inconnu président du conseil général de Saône et Loire prend position pour la célébration
du 19 mars 1962
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Christophe Sirugue 37 ans socialiste , devient président du conseil général avec 65,98% des voix le 2 avril 2004. Christophe Sirugue a été élu avec 32 voix en remplacement de l'UMP René Beaumont. La droite n'a pas présenté de candidat et ses 25 élus se sont abstenus lors du vote pour la présidence.
Sans doute son père n’a pas participé à la guerre d’Algérie, il aurait pu lui expliquer que le 19 mars 1962, le cessez-le-feu n'a pas été respecté de nombreuses atrocités sans nom auprès des populations civiles et militaires et sur les Harkis qui ont payé un lourd pour leur fidélité à la France. Dans le même temps un député socialiste à l’assemblée nationale souhaite ainsi que le projet aille plus loin. "Il faut que la France reconnaisse sa responsabilité dans l'abandon des harkis et dans les massacres de la rue de l'Isly à Alger (26 mars 1962) et d'Oran (5 juillet 1962)", soit après le cessez-le feu du 19 mars 1962, a plaidé M. Bascou du parti socialiste le 10 octobre 2004.
BEO Story 12 octobre 2004.

 
 
 
19 mars 1962 Désapprobation de la position du Conseil général de Saône-et-Loire

Les associations d'anciens combattants dans leur grande majorité, et toutes les associations de rapatriés et Harkis, désapprouvent fermement la position prise par le Conseil général de Saône-et-Loire à propos de la célébration du 19 mars 1962. Ils rappellent qu'il y a eu plus de morts français civils et militaires après cette date, qu'avant. Tous les présidents de la République ont refusé cette date : Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac. Ils connaissaient les grands malheurs et les exactions qui ont été perpétrés les mois suivants. Le cessez-le-feu n'a pas été respecté par nos ennemis d'alors, qui se sont livrés à des atrocités sans nom auprès des populations civiles et militaires et sur les Harkis qui ont payé un lourd pour leur fidélité à la France. Cette date marque la défaite de la France face à un terrorisme aidé par les porteurs de valises, soutenu par un parti qui, en fait, a combattu l'armée française, et qui aujourd'hui essaye par des gesticulations d'imposer cette date honteuse pour notre pays.
Le 19 mars est fêté en Algérie comme le jour de la victoire. Que penseraient les soldats Français tombés pour défendre leur patrie si ce jour était aussi célébré en France ? Ce serait leur faire affront et les assassiner une deuxième fois, eux qui ont combattu pour l'honneur de leur drapeau.
Les associations demandent d'ailleurs la carte du combattant jusqu'en juillet 1962 ce qui prouve bien que le cessez-le-feu n'a pas été effectif, bien au contraire.
La date du 5 décembre a été officialisée et se veut consensuelle. Elle a été choisie à la grande majorité des associations d'anciens combattants, pour que tous puissent se retrouver ce jour devant le monument à la mémoire des morts pour la France, sans distinction de couleurs, de religions, ou d'opinions. Nous souhaitons que les esprits s'apaisent, et que la raison l'emporte. Il nous faut montrer à nos enfants et petits-enfants une autre vision que celle qui consiste à s'affronter et qu'ils ne puissent pas dire un jour que tous ces morts sont tombés pour rien, et restent dans l'oubli.
http://www.lejsl.com/setl/20041012.JSA0163.html?0819