Ahmed Ben Bella est arrêté le 22 octobre 1956 "Je n'aurais jamais cru les Français capables d'un coup pareil."
 
         
   

Naissance 25 décembre 1916 Maghnia (Algérie)
Né le 25 décembre 1916, de parents berbères marocains, à Maghnia dans près de Tlemcen en Algérie. Il fit ses études secondaires à Tlemcen. En 1937, il effectue son service militaire puis lors du conflit mondial, sous-officier, participe aux combats en Italie. Il reçoit pour ses actions plusieurs décorations.
Responsable de l’Organisation Spéciale (O.S.) en compagnie de Hocine Aït Ahmed et de Rabah Bitat, il participe au casse de la poste d’Oran de 1949.En mai 1950, il est arrêté à Alger, jugé coupable et condamné, deux ans plus tard, à sept ans de prison. Il s’évade en 1952 et se réfugie au Caire auprès d'Hocine Aït Ahmed et de Mohamed Khider avec qui il formera plus tard la délégation extérieure du Front de Libération Nationale (FLN).

Un des 9 chefs historiques du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA), il déclenche le soulèvement de novembre 1954 mais deux ans plus tard, il est arrêté une deuxième fois alors qu’il prenait l’avion qui devait l’emmener du Maroc à Tunis en compagnie de Mohammed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider et Lacheraf.

Libéré en 1962, Après les négociations d'Evian, il rentre à Alger et le 15 septembre 1962, est désigné président de la République. Elu en septembre 1963 président d'une République

Il est renversé par le coup d'État de Boumédiène le 19 juin 1965, emprisonné jusqu'en juillet 1979, puis assigné à résidence jusqu'à sa libération en octobre 1980.
Exilé en Europe, il revient en Algérie en 1990.

 
   
 
22 octobre 1956 Ahmed Ben Bella et cinq autres représ entants du FLN (Front de Libération National) sont arrêtés à Alger par la police française.
L'avion de la compagnie Air Atlas qui les conduisait à Tunis
est détourné en plein vol. L'opération est menée par le
ministre-résident en Algérie, Robert Lacoste, avec l'aval
de Guy Mollet alors président du conseil. Des CRS et des
gendarmes attendent les leaders de la révolution algérienne
à leur arrivée. Ben Bella comprend tout de suite et s'écrit
: "Je n'aurais jamais cru les Français capables d'un coup pareil." Il sera emprisonné jusqu'en mars 1962 et
deviendra après la proclamation de l'indépendance
le premier président de la République algérienne.