En 1955, il est nommé curé de Bab-el-Oued où son action continue. Il prend parti pour contre les injustices et se préoccupe des difficultés de la population. C'est ainsi qu'en Décembre 1957 il met une des deux églises de sa paroisse à la disposition de sinistrés, suite à une crue dans le quartier.
En 1958, il prend parti contre les manifestations pour l'Algérie française et continue de dénoncer tortures et vengeances.
Il est plusieurs fois perquisitionné pour son aide au FLN.
En 1961, il est nommé curé d'El-Harrach et prend, à l'Indépendance, la nationalité algérienne.
En 1963, il est chargé de la paroisse de Belcourt où il promeut toutes sortes d'oeuvres sociales. Lorsqu'en 1967 se déroulent des élections municipales, il est élu malgré lui à 100% à la mairie de son quartier.
En 1970, il est évêque de Constantine et de Bône : le successeur de saint Augustin !....
Cependant son plus grand désir est de rentrer dans l'ombre en retrouvant son cher quartier de Belcourt.
Sa démission, plusieurs fois déposée, est acceptée en 1983. Le revoici au milieu de ce peuple qu'il aime tant. Un infarctus le terrasse alors qu'il partait visiter sa famille en France où il meurt en septembre 1993 au moment où un certain nombre de personnalités commençait à engager pour lui un processus de candidature au Prix Nobel de la Paix. (sic......) un peu comme les " falsos " qui veulent canoniser Michelet . |