Tous nos lieux de mémoire sont contestés, leur existence combattue et menacée... Il y a la négation des drames pieds-noirs ».
Refus d'une repentance unilatérale
« Nous souhaitons montrer la réalité, beaucoup ont laissé des parents, des enfants, disparus, morts, enlevés par le FLN, des milliers d'assassinés que l'histoire masque et n'a pas reconnu. L'équité veut qu'une mémoire ne s'impose pas à la place d'une autre, mais que les souffrances des pieds-noirs soient reconnues. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, ni sur le plan médiatique, ni sur le plan universitaire. Les livres gomment cette réalité quand ils ne la caricaturent pas, précise le président. |