Femmes de destin(s)

 
 

 

 


Femmes de destin(s)
Robert Saucourt

 
             

Présentation de l'éditeur

 

L’Histoire du monde, en général, et celle de la France, en particulier, est souvent racontée – à de grandes exceptions près, bien sûr – au travers de l’action politique, militaire, culturelle, économique, des hommes. L’Histoire de l’Algérie française n’échappe pas à cette constante. Les généraux, les défricheurs, les pionniers, les colons de la Mitidja, les géologues, les écrivains, les peintres, certes. Mais les femmes dans tout ça ?
Pour la première fois, l’Algérie française nous est racontée au féminin. Elles s’appelaient Madeleine, Odila, Augustine, Victorine, Joséphine, Blanche, Marcelle. Elles n’eurent jamais la vie facile, mais elles ne s’apitoyèrent jamais sur leur sort. Des femmes de destin(s) confrontées souvent (mais rarement victimes) à des hommes à la tchatche facile mais au courage moins éprouvé. Ces femmes, qui à bien des égards nous rappellent les pionnières de la conquête de l’Ouest, ne sont pas sorties de l’imagination de l’auteur. Et d’autant moins que ces pionnières, de la conquête de l’oued, sont toutes de sa parentèle.
L’auteur est né à Alger en 1943. Études secondaires au lycée E.F. Gautier et au cours Rousselot. Il a quitté l’Algérie en 1962 à l’age de 19 ans. Arrivé en France, il a fait une carrière de VRP. Durant sa jeunesse, il a eu la chance d’entendre son arrière-grand-mère et ses filles raconter leurs vies très particulières. Passionné de littérature, il a voulu en écrire l’histoire.

 

(© APERS 2011)

     

Femmes de destin(s)
Robert Saucourt (collection Xénophon)
158 pages
Format : 14 cm x 20 cm
Prix : 19 € (+ 3 € de frais de port)
ISBN : 978-2-35791-030-0
Edition 2011.
Cdes : http://www.atelier-folfer.com/edition/edition4.html

 
     
Bab el Oued Story
 

Après la prise d’Alger par les troupes françaises en juillet1830, les soldats sont les premiers colons à s’installer dans le pays.

Des concessions de quelques hectares d’une terre souvent marécageuse sont accordées aux premiers civils qui commencent à exploiter ces espaces qu’ils défrichent, alors qu’ils sont régulièrement menacés par les tribus locales.

Parmi ces premiers émigrants arrivent d’Alsace en 1839 Madeleine et Joseph, les aïeux de l’auteur Robert Saucourt.

Naquit alors Odile qui va faire souche en Algérie, Augustine nait en 1874 c’est l’arrière grand mère de Robert notre auteur, elle est la dernière et treizième enfant d’Odile et Joseph, quatre filles dont Joséphine la grand mère de Robert naissent de l’union d’Augustine et Jacques.

Ces « pionnières  de l’Oued » eurent toutes une existence laborieuse courageuse, parfois sereine parfois plus trépidante  jonchée de difficultés de la vie qu’elles ont surmontées bravement.

Elles les héritières de Madeleine ont fait tant de sacrifices pour que L’Algérie devienne ce beau pays bâti pendant 130 ans de présence française.

N.Weinmann BEO Story

   

Femmes de destin(s)

Robert Saucourt

   

Présent, n° 7389 du 13 juillet 2011 -

Un livre pour le dire - Robert Saucourt : “Femmes de destin(s)”

L’Algérie française au féminin

Anticipant sur le 50e anniversaire (1962-2012) de l’exode d’Algérie française, les éditions Atelier Fol’Fer (1) proposent dès à présent l’ouvrage de Robert Saucourt, Femmes de destin(s), sous-titré « L’Algérie française au féminin ».
C’est un livre que je recommande à toutes les femmes et pas seulement, bien sûr, à celles qui sont nées outre-Méditerranée. L’Algérie française au masculin, on commence à connaître et nos bibliothèques sont pleines d’ouvrages – d’ailleurs estimables – qui nous la racontent au travers de l’action politique, militaire, culturelle, économique, des hommes. Les généraux, les défricheurs, les pionniers, les peintres, les écrivains, les machos emblématiques, les loustics de la rue Michelet, d’accord. Mais les femmes ?
C’est à elles que Robert Saucourt donne la parole. Avec d’autant plus d’empathie que, durant sa jeunesse, il a entendu son arrière-grand-mère et ses filles raconter leurs vies.
Des vies difficiles. La littérature nous a dit l’épopée des pionnières de la conquête de l’Ouest américain et les films (et encore, tout dernièrement, La Dernière Piste) ont fait le reste. Là, ce sont les pionnières de la conquête de l’Oued qui nous sont racontées.
Elles s’appelaient Madeleine, Odila, Augustine, Victorine, Joséphine, Blanche, Marcelle.
Elles n’eurent jamais la vie facile et d’autant moins qu’elles eurent à s’accommoder tant bien que mal d’hommes à la tchatche exceptionnelle mais au courage souvent moins affirmé.
Je pense, par exemple, à Madeleine, arrivée de son village d’Alsace, Schirrhofen, en 1839, avec son mari, Joseph. Alger et son exotisme. Un enfant, né sur cette terre promise. Une petite maison à la Bouzaréah. Un emploi de roulier pour Joseph, de femme de chambre pour Madeleine. Ce n’est pas la misère. Mais c’est la lisière de la pauvreté. L’espoir d’une vie meilleure. Et un premier coup du destin. Joseph écrasé par une charrette. D’autres auraient abandonné, seraient retournées en Alsace. Madeleine,
qui a une petite fille à élever, ne s’apitoie pas sur son sort. Elle part chercher du travail à Cherchell, dans une ferme.
En 1857, sa fille, Odila, a 17 ans. Et elle va épouser un homme qui porte le prénom de son père : Joseph. En 1874, elle accouchera de son treizième et dernier enfant, Augustine. Et Augustine, à son tour…
C’est l’histoire de petites gens, des gens simples, durs à la tâche. Qui emporteront dans la tombe bien de leurs secrets. Robert Saucourt les raconte, ces femmes de chez nous.
Avec une émotion toute empreinte de piété filiale. Leur histoire, c’est beaucoup plus que leur histoire, c’est celle de l’Algérie française.

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