A quinze ans, en août 1944, lors de l'évacuation de Paris par les troupes d'occupation, il enlève aux Allemands, seul, deux mitrailleuses jumelées. A seize ans et demi, il part, pour la première fois, pour l'Indochine où il engagé à la 1er Division Navale d'Assaut.
De retour en France, il se porte volontaire pour la Corée ; mais n'ayant pas l'âge requis, ne sera pas admis au corps expéditionnaire. C'est alors un deuxième départ pour l'Indochine où il servira à la 1re Demi-brigade de Commandos parachutistes, les fameux "Bérets rouges". Il fera en tout, trois séjours en Indochine.
Après Dien bien phû, il rejoint l'Algérie où il se distingue au 8e Régiment de parachutistes coloniaux. Deux fois blessé, cinq fois cité, il est décoré de la Médaille militaire. Grièvement blessé, il est démobilisé et s'installe à Tébessa où il se consacre à la jeunesse musulmane, crée une maison de jeunes et anime l'éducation et les loisirs de 400 jeunes musulmans. Pour cette activité, et bien que civil, il est cité (cas tout à fait exceptionnel) "à l'ordre de l'armée" pour son action social envers la population autochtone. Il est l'un des premiers à rejoindre l'OAS, et crée le maquis Bonaparte dans le Constantinois, avec des jeunes Pieds-noirs et des jeunes Musulmans. Arrêté, emprisonné, il s'évade, continue la lutte, et est à nouveau arrêté.
Il sera lourdement condamné pour "crime de fidélité", et ne sera pas libéré avant trois années.
On le retrouve ensuite comme animateur, créateur ou participant à de nombreux mouvements et journaux nationaux.
Il fut également grand reporter pour la l’hebdomadaire Paris-Match.
Fidèle à ses premiers engagements, R. Holeindre continue par sa parole, ses écrits et ses actes, le même combat. |