Pierre Dimech La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

 
                 
 



   

La désinformation
autour de la culture des pieds-noirs

 
           
   

Une des conséquences imprévues de l’Expédition d’Alger, menée en 1830 par les troupes du Roi Charles X, fut l’amorce d’un mouvement de populations venues d’un peu partout, de France et des pays méditerranéens, qui aboutit en quelques petites décennies à l’émergence d’un peuplement nouveau issu de leur fusion : les Français d’Algérie, qui se verraient, dans les soubresauts de la fin de l’aventure algérienne de la France, attribuer le sobriquet de « pieds-noirs ».

 
 
Pierre Dimech © BeO story 2002
   
A propos de ces « pieds-noirs », on peut dire, près d’un demi-siècle après leur exode, que la désinformation fait rage. Plus que jamais. Et ce, sur le plan historique mais aussi sur le plan culturel. C’est de ce dernier point qu’il est question dans ce petit ouvrage. à seule fin de corriger un certain nombre de clichés réducteurs comme d’a-priori sarcastiques et dévalorisants. Pour ne pas qu’après leur avoir ôté leur terre natale, on les prive de surcroît de leur histoire et de leur identité.

 


La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

Pierre Dimech

Présent n° 6212 du 15 novembre 2006

Pierre Dimech

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs

Au rang des « sujets » frappés par la désinformation, les pieds-noirs sont particulièrement touchés comme le rappelle Pierre Dimech dans un ouvrage lumineux de la série « La désinformation autour de... » : La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs (Atelier Fol'Fer). Il écrit :

― Qu'on ne s'y trompe pas: la désinformation autour de la culture des pieds-noirs est un des éléments de la désinformation autour de la guerre d' Algérie laquelle, si l'on en croit l'effrontée et rageuse thèse du FLN, reprise et adoptée bien sûr par ses éventuels complices, aurait duré de 1832 à 1962.

Français d' Algérie (et un sort est fait au terme « pied-noir » sous lequel les Français d'Algérie ne se sont jamais désignés), d'origine maltaise, impliqué dans le combat exemplaire du Cercle algérianiste (dont il fut le président national naguère), nul mieux que Pierre Dimech ne pouvait se livrer à une telle étude. La première du genre à ma connaissance et dans la continuité de son précédent essai qui fait désormais autorité, Pieds-noirs et cous-rouges (Editions de Paris).

Dire que Pierre Dimech n'ignore rien et qu 'il sait tout de la culture de ce peuple « pied-noir » forgé au cours des années, constitué de populations venues du pourtour de la Méditerranée – mais pas exclusivement – serait encore peu dire. Il parle de cette communauté avec cœur, avec le cœur mais aussi – et ce n 'est pas toujours aussi évident que ça dans notre turbulente communauté avec une fiévreuse intelligence.

S’étant d' abord attaché à délimiter les limites terminologiques du sujet, Pierre Dimech dissèque les fondements de la désinformation puis se livre à une analyse précise du phénomène : à travers les médias, au cinéma, dans le monde des livres (avec les plus belles pages jamais écrites sur Jean Brune), etc.

Il faut lire ce livre – concis, nerveux, passionné – qui traite de la vie littéraire et artistique en Algérie avant 1962 et retrace le combat culturel des pieds-noirs en métropole après 1962.

Pied-noir ? De ce surnom ironique et réducteur, les Européens d'Algérie firent un drapeau. Un drapeau identitaire en aval de l'identité française qu'ils avaient crue leur et pour laquelle ils avaient tout donné. En débarquant sur les quais de Marseille, ils eurent de quoi douter, rappelle Pierre Dimech.

Que vous soyez « Français de France » ou « Français de la Plus Grande France », vous devez lire ce livre qui n ' est ni passéiste ni nostalgérique mais porteur d'une grande – d'une haute – réflexion sur un peuple à qui l'on a volé sa terre natale et qu'on voudrait, de surcroît, amputer de son histoire et de son identité.

A.S.

Le Libre Journal n° 392, 18 novembre 06

Une injustice réparée

On demeure étonné, en découvrant le livre de Pierre Dimech, qu’il ait fallu attendre si longtemps pour que l’édition se penche sur le cas le plus flagrant, le plus obscène, le plus maléfique de désinformation qu’ait connu notre Histoire de France.

Par quel aveuglement les métropolitains ont-ils pu avaler les mensonges ahurissants, les fables idiotes, les accusations infamantes déversés sur le peuple des Pieds-noirs ? La chose reste un mystère.

Dimech aligne les exemples.

C’est cette dame pied-noire de la troisième génération qui, arrivant en métropole, en 1930 est accueillie par ce cri de stupeur : Mais vous n’êtes pas noire ? ! »

C’est la négation obstinée de la culture « pied-noire » considérée comme un vague folklore plutôt vulgaire par le système dominant.

C’est le travail de trucage patient qui, à travers la chanson et le cinéma, a fini par imposer l’idée que la diaspora juive et la diaspora pied-noire n’étaient qu’une seule et même chose.

C’est l’ensevelissement dans un linceul de silence des grands écrivains comme Jean Brune, des belles et nobles plumes comme Georges Laffly.

C’est l’absence de tout travail sérieux sur le sujet pourtant fascinant du langage en usage en Algérie. C’est en somme le génocide intellectuel et spirituel qui a suivi l’exil imposé à une population entière.

Ceux qui connaissent l’œuvre de Pierre Dimech retrouveront dans ce petit livre vif et riche, les traits de sérieux, d’austérité et de réserve qui font la grandeur de son auteur et qui sont si peu conformes, justement, à l’image désinformée du Pied-noir comme ultra-méridional agité, bavard, bruyant et ramenard.

France Horizon. Le Cri du Rapatrié, n° 474-475 de sept-oct. 2006

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs

de Pierre Dimech

Une des conséquences imprévues de l’Expédition d’Alger, menée en 1830 par les troupes du Roi Charles X, fut l’amorce d’un mouvement de populations venues d’un peu partout, de France et des pays méditerranéens, qui aboutit en quelques petites décennies à l’émergence d’un peuplement nouveau issu de leur fusion : les Français d’Algérie, qui se verraient, dans les soubresauts de la fin de l’aventure algérienne de la France, attribuer le sobriquet de « pieds-noirs ».

A propos de ces « pieds-noirs », on peut dire, près d’un demi-siècle après leur exode, que la désinformation fait rage. Plus que jamais. Et ce, sur le plan historique mais aussi sur le plan culturel. A seule fin de corriger un certain nombre de clichés réducteurs comme d’a-priori sarcastiques et dévalorisants. Pour ne pas qu’après leur avoir ôté leur terre natale, on les prive de surcroît de leur histoire et de leur identité.

Faits & Documents, n° 226, 1er au 15 décembre 2006

A L’Etoile du Berger (c/o Atelier Fol’Fer, 11 rue des Récollets, 75010 Paris et www.atelier­folfer.com, Pierre Dimech signe La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs

(bibliographie) avec d’intéressants chapitres comme Le Personnage du pied-noir au cinéma, Un cas emblématique : le silence autour de Jean Brune ou L’Etouffement de l’expression des pieds-noirs dans le monde des livres.

Minute, n° 2285, mercredi 6 décembre 2006

Algérie, si je t’oublie…

Pierre Dimech, chantre bien connu de l’algérianisme, nous propose de réfléchir sur « la désinformation autour de la culture des pieds-noirs ». C’est essentiellement pour une réhabilitation du personnage de Jean Brune, ancien condisciple d’Albert Camus au lycée, qu’entend œuvrer ici Pierre Dimech. Qui se souvient de son œuvre monumentale, Cette haine qui ressemble à l’amour, roman paru à La Table ronde en 1961 ? Hélas pour lui, « Jean Brune était un homme libre, un homme au rire homérique ». Les tenants actuels de la Soft­idéologie ne pourront jamais le reconnaître comme un des leurs, car « les idéologues, eux, ne rient pas »…

J.P.

Rivarol, n° 2791 du 22 décembre 2006

Pierre Dimech

La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

Dans ce livre, très documenté, l'auteur réagit contre les media qui, un demi-siècle plus tard, donnent une vision caricaturale des Européens d'Algérie, qu'ils voient à travers Roger Hanin, Enrico Macias ou Alexandre Arcady. Un folklore caricatural et réducteur alors que, comme le prouve Pierre Dimech, au XIXe et au XXe siècle, s'épanouit outre-Méditetranée une importante culture littéraire et artistique avec – pour ne considérer que la littérature – Louis Bertrand, Musette (créateur du gavroche algérois Cagayous), Robert Randau, Edmond Brua, Gabriel Audisio, Jean Brune (dont le souvenir reste si vivant chez ses amis) ou Albert Camus. Mais seul ce dernier a pu franchir (non sans y laisser des plumes) l'ostracisme des gendelettres parisiens.

Pierre Dimech se bat pour conserver le souvenir de cette culture que les Cercles algérianistes essaient d'entretenir mais à laquelle il a manqué « le nombre et le temps ». Une bibliographie succincte mais précise clôt son ouvrage.

Qui pourrait être complété par une étude approfondie des calomnies qui ont fait des « Pieds noirs », avant comme après 1954, des boucs émissaires commodes à travers les mythes du gros colon prédateur ou du verre d'eau vendu aux appelés. « Ces gens-là » comme disait un certain général. De ce mépris, il reste encore quelque chose.

J.-P.A.

Rizières & Djebels, n° 132 – Janvier 2007

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs de Pierre Dimech

Près d’un demi-siècle après leur exode, plus que jamais tant sur le plan historique que sur le plan culturel, la désinformation fait rage. Merci à Pierre qui refuse qu’après nous avoir ôté notre terre natale, on nous prive de surcroît de notre histoire et de notre identité.

http://oran1962.free.fr/vient-de-paraître.htm

Site de Geneviève de Ternant et Hervé Cuesta

La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

de Pierre Dimech

Cette collection, dirigée par Benoît Mancheron, a pour but d'informer les lecteurs sur la redoutable entreprise de désinformation dont tous les Français sont les jouets : Six ouvrages déjà publiés, cinq autres en préparation, voila un bilan probablement non exhaustif du bourrage de crâne voulu, organisé, perpétré dans le but de faire des hommes du XXI° siècle des décérébrés totaux.

Pour en venir au remarquable livre de Pierre Dimech, c'est, en une centaine de pages, tel est le challenge, l'exposé en trois grands chapitres de la désinformation concernant la culture des pieds-noirs pour aboutir à nier jusqu'à son existence : Les fondements de la désinformation historique et politique et leurs importantes conséquences dans le rôle de l'enseignement et des Eglises ;l'analyse de la déformation systématique du pied-noir et l'étouffement de ses manifestations dans les livres, le cinéma et toutes les composantes culturelles des média. L'auteur propose enfin l'antidote de la désinformation par l'exemple et par la volonté du combat avant et après 1962. Merveilleux courage et lucidité font un livre nécessaire que l'auteur conclue ainsi : « Contre cette hydre aux mille réseaux, au financement illimité, aux appuis et complices en embuscade aux postes stratégiques de notre société, nous nous battons et continuerons à nous battre à mains nues, jusqu'à notre dernier souffle. Et même au-delà. »

Le dernier livre de Pierre Dimech

Une des conséquences imprévues de l'Expédition d'Alger, menée en 1830 par les troupes du Roi Charles X, fut l'amorce d'un mouvement de populations venues d'un peu partout, de France et des pays méditerranéens, qui aboutit en quelques petites décennies à l'émergence d'un peuplement nouveau issu de leur fusion : les Français d'Algérie, qui se verraient, dans les soubresauts de la fin de l'aventure algérienne de la France, attribuer le sobriquet de « pieds-noirs ».

À propos de ces « pieds-noirs », on peut dire, près d'un demi-siècle après leur exode, que la désinformation fait rage. Plus que jamais. Et ce, sur le plan historique mais aussi sur le plan culturel. C'est de ce dernier point qu'il est question dans ce petitouvrage. À seule fin de corriger un certain nombre de clichés réducteurs comme d'a priori sarcastiques et dévalorisants. Pour ne pas qu'après leur avoir ôté leur terre natale, on les prive de surcroît de leur histoire et de leur identité.

La Lettre de l’Indépendance, n° 36, février 2007

Qu’avez-vous lu ce mois-ci ?

… Péroncel-Hugoz ? La désinformation autour de la culture des pieds-noirs de Pierre Dimech (…). Les pieds-noirs, ces « Nouveaux Romains » (A. Camus), généralisèrent, la première fois dans l’Histoire, le terme d’« Européens », pour désigner collectivement les peuples du Vieux Continent, originaires d’une douzaine de pays, et qui aux XIXe et XXe siècles, colonisèrent, c’est-à-dire, mirent en valeur, l’Afrique du Nord. En 100 ans, ils triplèrent la population berbéro-arabe qui stagnait depuis des siècles (pendant ce temps les Anglo-Saxons exterminaient Amérindiens, Maoris et Aborigènes d’Australie),

guérirent localement tuberculose, malaria, pelade et maladies vénériennes, décuplèrent les terres arables et les réserves d’eau. Malgré ce labeur, ils créèrent en même temps une littérature (l’« algérianisme », illustré entre autres par Randau, Pomier, Eberhardt, Camus, Sénac, Robert du Dictionnaire, etc.), une peinture, une architecture. Pour récompenser la formidable créativité de ces Européens attelés au noble projet de ressusciter outre-Méditerranée l’impact latin sans pour autant éradiquer ou léser l’islam, on les accuse aujourd’hui de tous les maux (jusqu’à un hypothétique « génocide »...) et on folklorise leur culture quand on ne s’en moque pas. D’origine franco-maltaise, l’avocat Pierre Dimech, en quelques dizaines de pages, sabre cette ingratitude, remet les choses en place, trace le portrait de grandes figures culturelles pieds-noirs oubliées, dont la moindre ne fut pas le romancier Jean Brune (1912-1973) dont on devrait relire les 700 pages du toujours actuel Cette haine qui ressemble à l’amour (Table ronde, 1961 ; Atlantis, 1990), sur l’éternel psychodrame franco-maghrébin....

Mémoire Vive (CDHA), janvier 2007

La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

de Pierre Dimech

« Arme des manipulateurs d’opinion, la désinformation a parmi ses cibles privilégiées le domaine inépuisable de la colonisation française. » A partir de ce constat déplorable, pour tous les honnêtes gens du moins, Pierre Dimech s’est penché, avec grande pertinence, sur l’aspect culturel de ces inductions récurrentes. Il en décrit d’abord les fondements historiques et politiques qui utilisent les clichés les plus réducteurs, ou carrément, les plus faux. Analysant ensuite les domaines d’intervention des désinformateurs, médias en tous genres, l’auteur évoque le cas « exemplaire » de Jean Brune et le silence fait autour de ce personnage et de son œuvre. Cette partie du livre, sur cet « archétype du français d’Algérie » est particulièrement « éclairante ».

Dans la dernière partie, l’auteur se propose de « relever le défi de la désinformation » ; les dynamiques expressions artistiques et littéraires en Algérie française sont rappelées. Elles feront mieux comprendre l’actuel combat « culturel » des pieds-noirs.

« La désinformation est une maladie contagieuse et il arrive trop souvent que ceux qui en sont victimes en deviennent à leur tout des propagateurs », déplore Pierre Dimech. Gageons que son ouvrage, dont on recommandera la lecture et la diffusion, accomplira son rôle d’urgente et d’indispensable salubrité.

John Franklin

La Lettre de Veritas, n° 110, 15 février 2007

Lire :

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs

Cette collection, dirigée par Benoît Mancheron, a pour but d'informer les lecteurs sur la redoutable entreprise de désinformation dont tous les Français sont les jouets : six ouvrages déjà publiés, cinq autres en préparation, voilà un bilan probablement non exhaustif du bourrage de crâne voulu, organisé, perpétré dans le but de faire, des hommes du XXIe siècle des décérébraux totaux.

Pour en revenir au remarquable livre de Pierre Dimech, c'est, en une centaine de pages, tel est le challenge, l'exposé en trois grands chapitres, de la désinformation concernant la culture des pieds-noirs pour aboutir jusqu'à nier son existence ;

1) Les fondements de la désinformation historique et politique et leurs importantes conséquences dans le rôle de l'enseignement et des Eglises.

2) L'analyse de la désinformation systématique du pied-noir et l'étouffement de ses manifestations dans les livres, le cinéma et toutes les composantes culturelles des médias.

3) L'antidote de la désinformation par l'exemple et par la volonté du combat, avant et après 1962.

« La désinformation, qui est devenue l'arme ordinaire des manipulateurs d'opinion peu soucieux de s'exposer à débattre à armes égales, a, parmi ses cibles privilégiées, le domaine inépuisable de la colonisation française.

« Cette désinformation s'est singulièrement manifestée à partir des années 90, après avoir été, plus ou moins, «dormante» pendant les trente années précédentes.

« Cela a commencé avec le déclenchement concerté de la fameuse campagne sur «la torture», qui a gagné, de proche en proche, tous les épisodes de l'Histoire de France outre-mer, en sautant, comme un feu de forêt jusqu'aux Antilles avec la question de l'esclavage, et ne laissant aucun matériau combustible, comme aujourd'hui avec ce qui entoure le film Indigènes (on dit bien «qui entoure», car ce qui porte la marque de la désinformation, c'est bien l'exploitation mensongère du film et non le film lui-même).

« A cet égard, ‘la guerre d'Algérie», que Georges Dillinger appelle, avec justesse, «la guerre civile d'Algérie», a été, et reste, un terrain d'élection, un véritable gisement aurifère pour tous les chercheurs de traces de méfaits qui auraient été commis pendant 132 ans (car, au passage, on a réussi ce tour de force de faire remonter cette guerre qui a éclaté en 1954 à... 1830) par ‘la France d'avant». »

Le merveilleux courage et la profonde lucidité de l'auteur font un livre nécessaire qu'il conclut ainsi : « Contre cette hydre aux mille réseaux, au financement illimité, aux appuis et complices en embuscade aux postes stratégiques de notre société, nous nous battons et continuerons à nous battre à mains nues, jusqu'à notre dernier souffle. Et même au-delà. »

Geneviève de Ternant

L’Algérianiste, n° 117, mars 2007

La désinformation autour de la culture des pieds-noirs.

Pierre Dimech

Dans cette collection axée sur la désinformation, il était normal et nécessaire qu'un titre traite de « la désinformation autour de la culture des pieds-noirs ». Pierre Dimech en analyse les fondements et les formes.

Fondements ? Sur le plan historique, le personnel politique, comme l'administration parisienne, a le plus souvent montré méfiance, sinon répulsion à l'égard des Français d'Algérie.

L'intelligentsia marxiste, alliée pour la circonstance aux milieux gaullistes, a poussé au maximum durant les dernières années de l' Algérie française, ce mélange de crainte et d'aversion.

Formes ? L'amalgame et le silence sont les armes des adversaires de la culture pied-noire ; amalgame ? Toute l'expression culturelle devient méprisable folklore ; exemple de silence, celui manifesté vis-à-vis de notre littérature: l'œuvre de Jean Brune – et plus particulièrement son livre Cette haine qui ressemble à l'amour malgré ses qualités littéraires et la justesse de ses analyses a été sciemment ignoré. Et cela continue envers les auteurs contemporains. Pierre Dimech met aussi le doigt sur les clichés sarcastiques complaisamment répétés. Dans cet essai bien charpenté et bien argumenté, l'ancien président du Cercle algérianiste fait œuvre de justice en dénonçant ces atteintes à l'identité pied-noire et en rétablissant non pas « notre vérité », mais la vérité historique tout simplement.

Y.N.

Rizières & Djebels, n° 132 de janvier 2007

A lire et à offrir, quelques excellents livres à vos amis…

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs de Pierre Dimech

Près d’un demi siècle après leur exode, plus que jamais tant sur le plan historique que sur le plan culturel, la désinformation fait rage. Merci à Pierre qui refuse qu’après nous avoir ôté notre terre natale, on nous prive de surcroît de notre histoire et de notre identité…

AMEF*INFO, n° 28, 2007

NOTES DE LECTURE

La Désinformation autour de la culture des pieds-noirs de Pierre Dimech

On demeure étonné, en découvrant le livre de Pierre Dimech, qu’il ait fallu attendre si longtemps pour que l’édition se penche sur le cas le plus flagrant, le plus obscène, le plus maléfique de désinformation qu’ait connu notre Histoire de France.

Par quel aveuglement les métropolitains ont-ils pu avaler les mensonges ahurissants, les fables idiotes, les accusations infamantes déversés sur le peuple des Pieds-noirs ? La chose reste un mystère.

Dimech aligne les exemples.

(…)

Ceux qui connaissent l’œuvre de Pierre Dimech retrouveront dans ce petit livre vif et riche, les traits de sérieux, d’austérité et de réserve qui font la grandeur de son auteur et qui sont si peu conformes, justement, à l’image désinformée du Pied-noir comme ultra-méridional agité, bavard, bruyant et ramenard.

Pierre Dimech
La désinformation autour de la culture des pieds-noirs

Editions Atelier Fol'Fer
collection Xénophon
11, rue des Récollets, 75010 Paris
Bon de commande : Bon de commande

La désinformation autour de la culture des pieds-noirs
Auteur : Pierre Dimech
Collection : collection Xénophon   Ref. XXX   Prix : 16 € (+ 2,50 € de frais de port)
 
Code : 420
Prix : 16 € (+ 2,50 € de frais de port)
Auteur[s] : Pierre Dimech
E
diteur : Atelier Fol'Fer
Pages : 104

Collection : Xénophon
Dimensions (cm) :13,5 cm x 20,5 cm
I.S.B.N. : 10 : 2-9524214-6-313 : 978-2-9524214-7-8