17 H. 50 : DES AVIONS A REACTION INTERVIENNENT
A 17 h. 50. trois avions à réaction effectuant un rase-mottes d'intimidation au-dessus de Bab-el-Oued, où la fusillade crépite de toutes parts, sont pris à partie par les rafales d'armes automatiques des commandos de l’O.A.S. embusqués sur les toits des immeubles à 18 heures, les combats se poursuivent à Bab-el-Oued. survolent toujours les avions « T-12 ». Des coups de bazookas se font entendre ainsi que des tirs de mitrailleuses lourdes et de canons de 37, du côté place du Tertre et sur les hauteurs à l'est du quartier.
18 HEURES : LES CHARS DANS LES RUES
A 18 h 15. les tirs s'intensifient encore dans la partie haute de
Bab-el-Oued et restent violents dans le centre. Des blindés de lagendarmerie progressent dans l'avenue de la Bouzareah vers la place des Trois Horloges sous un feu nourri venant des terrasses et des balcons. Au square Guillemin, les gendarmes mobiles de leurs half-tracks continuent à tirer à la mitrailleuse lourde sur les fenêtres des immeubles qui bordent le square.
A 18 h 25 les tirs sont toujours aussi intenses dans le centre de
Bab El Oued. Ils semblent se rapprocher toujours davantage de la place des Trois Horloges, coeur du quartier.
Depuis 18 heures. les gendarment occupent les Immeubles de l'avenue de la Marne. à l'entrée de Bab el Oued jusqu'aux jardins du boulevard Guillemin. Ils ont pris position depuis 18 h 30 aux fenêtres et sur les terrasses d'où ils ont ouvert le feu sur les tireurs dissimulés sur les toits d'en face et qui ont tiré.
A 17 h 25 Les avions. Quatre blindés de la gendarmerie sont toujours en position au boulevard Guillemin et prennent en enfilade l'avenue Bouzareah et la rue Rochambeau
A 18 h 40 Un hall track de gendarmerie descend l'avenue des Consulats en tirant de toutes ses armes automatiques vers les toits, d'où s'abattent dans sa direction des grenades. Le blindé réussit à s'échapper .
A 18 h 50. La fusillade baisse d'intensité dans le centre du quartier, sans arrêt on voit arriver des ambulances et des voitures de pompiers. | Lire la suite | |