Les réactions de nombreuses associations de Rapatriés d'Algérie au dèmontage de nuit de la Stèle de Marignane par le Maire Eric Le Dissès.

 
         
 
 

L’Association Nationale des Rapatriés d’Oranie et leurs amis(A.N.R.O.) Président : Roland SOLER, L’Amicale Nationale des enfants de l’Algérois( l’.AN..E.A )Représentée parMonsieur Henri VIDAL, L’Association Souvenir Saint EUGENE (A.S.S.E.) Présidente : Madame M.Bernard GALLAND, L’Amicale de BAB EL OUED (A.B.E.O.) Président : Monsieur Raymond PALOMBA , L’association culturel des Français d’ Agérie (ACFA) Président J.P SIEGL.


S’élèvent contre le démentelement de la STELE du cimetière Saint Laurent à MARIGNANE érigée par l’ADIMAD en la mémoire des morts tombés pour l’Algérie Française.
Devant l’offense et la gravité de cet acte vis-à-vis de notre communauté et de l’histoire de la France en Algérie . Nous condamnons le Maire de Marignane qui, n’a pas attendu la procédure d’appel pour accomplir ce sacrilège.
Par manque de courage, il a préféré « opérer » de nuit afin de nous mettre devant le fait accompli. Sa forfaiture ne s’arrêtera pas là puisqu’il promet déjà d’édifier en remplacement un mémorial en l’honneur « des morts de la guerre d’Algérie. »…..
Ce, qui pour plaire à Monsieur GAVOURY engloberait les fellaghas, les babouzes, les déserteurs, les porteurs de valises. En quelques sorte les « Nouveaux AMIS….. de la France ».Ceux dont les fils sifflent actuellement la Marseillaise.
Les Rapatriés d’Algérie ne vous oublieront pas Monsieur le Maire. Eux , n’auront pas la mémoire courte le moment venu.
- Maison Rapatriés de Marseille -Associations siégeant au 496 Rue Paradis 13008 :



 
 
Éric Le Dissès
Maire Marignane
   
       
 
Comme tous les Français d'Algérie et rapatriés, nous ne pouvons que soutenir les propos d'indignation qui vous sont adressés de toute la France, des Dom-Tom et même de l'étranger devant votre attitude inqualifiable de la part d'un élu qui représente normalement TOUS ses administrés. Or vous ne pouvez ignorer que dans votre commune vivent des Français d'Algérie, "rapatriés" dans les conditions que vous connaissez, qui ont été profondément choqués par votre comportement peu élégant.

Comme élu, vous ne pouvez non plus ignorer la loi qui reconnaît les crimes dont ont été victimes les Français d'Algérie "en violation des accords d'Evian du 19 mars 1962" (article 2 de la loi du 22 février 2005 votée par le Parlement français). Ceux qui se sont opposés à ces crime reconnus aujourd'hui par tous - 150.000 harkis massacrés et 25.000 pieds-noirs assassinés ou disparus selon M. André SANTINI, ministre et ancien secrétaire d'Etat aux rapatriés que vous pouvez contacter - méritent le respect et la reconnaissance de ceux qu'ils ont protégé alors que l'Etat français les laissait sans défense.

Les Français rapatriés et leurs nombreux amis métropolitains vous demandent de revenir sur une décision que vous avez prise sous la contrainte du "terrorisme intellectuel" de groupes de pression dont les valeurs ne sont pas celles de la démocratie française.
En rétablissant la Stèle vous rétablirez aussi votre dignité d'homme libre.
Dans l'attente de votre réponse,
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Maire, à l'expression de nos salutations françaises.

Bernard Coll - Secrétaire général de JPN

Lettre ouverte au maire de Marignane - André Vidal -
- président du Cercle National des Rapatriés.


Je suis particulièrement ulcéré par votre odieux comportement auprès de notre communauté. Vous avez eu l'audace de venir nous saluer le 10 juillet dernier à notre repas, après notre cérémonie de recueillement devant la stèle de nos martyrs de Algérie française. Vous avez déclaré que notre délégué, M. Canton était votre « meilleur ami ». En remerciement vous l’avez poignardé lui et notre communauté en profanant cette stèle vous vous êtes comporté comme un « voyou » en faisant démonter ce lieu sacré, où nous venions pacifiquement témoigner notre reconnaissance à ceux qui ont donné leur vie pour sauvegarder la nôtre.
Vous avez poussé l'ignominie jusqu'à perpétrer cette profanation entre minuit et cinq heures, cela démontre votre courage... De plus, vous avez eu l’infamie de laisser une pancarte sur laquelle figure cette inscription : « Ici sera érigé un monument en hommage aux morts de la guerre d'Algérie ».
Sachez que nous n'avons pas l'habitude de mélanger les torchons avec les serviettes.
Nos martyrs, les résistants, les harkis, les patriotes, les pieds-noirs d'honneur n'ont aucune affinité avec les barbouzes, les « porteurs de valises » du FLN, les gaullistes et les terroristes égorgeurs du FLN. Nous avons toujours combattu pour la France et nous l'avons payé très cher. Quarante-six ans après, notre témoignage gêne beaucoup les politicards responsables de milliers de morts.
Vous avez affirmé à mes amis que votre père avait rejoint De Gaulle à Londres « à la rame ». Le mien, François Vidal, ancien combattant de 1914-1918, mutilé à 150 %, a laissé une jambe aux Dardanelles. (...)
André Vidal - président du Cercle National des Rapatriés.


Honte aux profanateurs !

Les pieds-noirs seront-ils les derniers parias au monde ?


Tandis que Kadhafi est reçu en grande pompe; que les tortionnaires chinois devisent joyeusement avec nos grands démocrates ; que Jean-Marc Royan ou la Pettrella voient une grande partie de l'intelligentsia occidentale voler à leur secours; qu'il s'en trouve même pour prôner le dialogue avec les talibans; que les USA tendent la main à Pyongyang, et qu'Obama veut parler avec le Hezbollah et négocier avec les Irakiens ; tandis que tous les assassins patentés de cette Terre sont devenus, par transmutation médiatique, des interlocuteurs valables, les pieds-noirs et ceux qui sont morts en martyrs pour les départements français d'Algérie et les populations auxquelles ils avaient donné une parole, qui ont payé en tombant sous les balles du pouvoir gaulliste, ou sous les coups de surin des sanguinaires fellouzes, ceux-là seuls sont voués Ad vitam æternam à rester confinés dans le cachot de l'Histoire !
La stèle qui avait été inaugurée à Marignane en 2005 avait fait couler beaucoup d'encre et de fiel de la part des éternel porteurs de valises et saboteurs dans le dos : PC, PS, MRAP, etc. auxquels avaient cru bon de se joindre les héritiers de la Grande Zora !
« Gaullistes et communistes, éternels complices » titrais-je alors dans le n° de mon petit bulletin de secteur...
Le préfet avait ordonné le démontage de cette stèle, et les associations patriotiques avaient fait appel auprès du tribunal administratif de cette inique décision.
Hélas, l'obscur haut-fonctionnaire vient de voir ce dernier lui donner satisfaction : dans la nuit de mardi à mercredi, la stèle a été démontée. Oui, vous avez bien lu. Dans la nuit ! Comme des profanateurs de tombes !
À l'origine, elle comportait les noms des quatre martyrs fusillés, derniers fusillés de l'Histoire de France, sur ordre de tribunaux militaires dévoués à un De Gaulle impitoyable : Claude Piegts, Albert Dovecar, René Degueldre, Jean Bastien-Thiry
Cela faisait soi-disant polémique. Certains pieds-noirs, toujours naïfs, ont donc décidé d'effacer ces noms glorieux et de les remplacer par une citation généraliste "des morts tombés pour l'Algérie française" certes pas moins honorable. Rien n'y a fait : les enragés, les chiens rouges ne désarment jamais !
La stèle est donc tombée, et de cela nous devons tirer deux enseignements:
- Ils ont honte de faire ça puisqu' ils le font faire en pleine nuit. Or, leur mauvaise conscience signifie que ce combat aussi est juste et qu'il est légitime de le poursuivre !
- Rien ne sert jamais d'édulcorer nos sentiments, de donner des gages de respectabilité. ; Il fallait laisser les noms de ces quatre héros, puisque de toute façon le résultat n'eût pas été pire.
Ceci dit pour hélas un grand nombre de pieds-noirs qui, comme en juin 58..., ont cru que le nouvel impétrant de l'Elysée tournerait la page de la repentance au motif qu'il leur a promis, le réveil est dur!
Il est loin le temps des « retrouvailles » de ce fameux meeting toulonnais de Sarko l'imposteur qui vint promettre tout, tout, absolument tout à des pieds-noirs tombés en pâmoison...
Aujourd'hui, ils découvrent amèrement -ce n'est pas faute de les avoir prévenus- qu'il n'en est rien et qu'ils ont servi de force d'appoint dans une campagne électorale.
Pieds-noirs « jaunes » pas morts !
Entouré d'amis pieds-noirs dévoués à notre belle cause, je croyais tous les autres pieds-noirs vaccinés comme eux contre la crédulité, mais je vois qu'il n'en est rien.
Ah ! On a dû se taper sur la cuisse et rire à gorge déployée dans les salons barbouzards et gaullards des épigones des Messmer, Fouchet, Chaban, De-bré, des Joxe, Broglie, des Pasqua et de bien d'autres.
50 ans après l'espoir trahi de juin, voilà une piqûre de rappel qui fera grand bien à des mémoires quelque peu somnolentes !
Je ne pleurerai pas pour ces pieds-noirs là ; j'ai mieux à leur proposer, comme d'ailleurs aux harkis : se souvenir que Jean-Marie Le Pen et le Front National sont seuls dignes de leur confiance, et leur dire que le combat n'est pas terminé ; que d'autres batailles vont leur permettre de prendre leur revanche !
Stéphane RAVIER
Secrétaire du 7ème secteur, Membre du Comité central du FN
Conseiller d'arrondissements

Pierre Descaves écrit au maire iconoclaste de Marignane

C'est à minuit, l'heure du crime, que vous avez commis la profanation de la stèle élevée au cimetière de Marignane en mémoire de nos morts. Sachez. Monsieur le Maire. Que parmi ces morts se trouve mon père, ancien commissaire de police à Tlemcen, assassiné par le FLN et dont vous venez d'assassiner la mé¬moire. Vous avez ainsi osé revenir sur la décision de votre prédéces¬seur à la mairie de Marignane. Quels sont donc vos titres ? Qu'avez-vous fait pour libérer la France de l'Occupation alors que ce furent tous les Français d'Algérie de 19 à 65 ans, qui furent mobilisés en 1943 ? J'en étais. Nous avons laissé 20 000 des nôtres lors du débarquement, de la Libération, puis du Rhin & Danube.
Vous voulez rejuger ceux des nôtres qui ont défendu les 15 départements français d'Algérie et du Sahara, contre les terroristes du FLN et leurs alliés les traîtres communistes ? La Constitution du 4 octobre 1958, votée par plus des 2/3 des électeurs français (plus de 80 % en Algérie), dans son article 89 interdisait, interdit encore, toute atteinte à l'intégrité du territoire national. Qui donc était dans la légalité et qui était dans l'illégalité ? Ceux qui ont défendu l'intégrité du territoire national étaient légalistes et ceux qui voulaient le livrer à l'ennemi des insurgés même s'ils étaient arrivés au sommet de l'Etat après la révolution du 13 mai 1958 en trompant abusivement les électeurs.
Et puis, à quel titre pouvez-vous revenir sur l'amnistie totale des faits et des condamnations en rapport avec la guerre d'Algérie ? Nous voulons rappeler le souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour garder l'Algérie à la France et nous n'accepterons jamais de pardonner à ceux qui tentent, près de cinquante ans plus tard, de refaire l'histoire. En 1972, le général Edmond Jouhaud, pourtant lui aussi condamné à mort, puis amnistié, avait été autorisé, sur demande de notre comité, à raviver la flamme sous l'Arc de Triomphe. A quel titre êtes-vous plus qualifié que le général gardien de la flamme et que le préfet de police qui a autorisé la cérémonie ?
Pierre Descaves
• Pierre Descaves est le délégué général du Comité d'action pour le respect de la mémoire des civils et militaires morts pour l'Algérie française.