Quelle France est-ce donc, Monsieur, celle qui, sous couvert de la loi et l’aval de son « intelligentsia », permet à l’un de ses élus d’exprimer publiquement son mépris et son aversion à une communauté souffrante, traumatisée, noyée dans ses souvenirs et attachée à ses symboles ?
La stèle érigée au cimetière de Marignane en était un… et vous l’avez bafoué, profané, détruite pour satisfaire aux exigences d’une arithmétique de la laideur, de la traîtrise et de la lâcheté. Vous avez été le maître d’oeuvre de cette action méprisable, abjecte, criminelle et jamais les Français d’Algérie ne vous le pardonneront : le crime est bien trop grand pour qu’ils en perdent jamais le souvenir.
Voyez-vous, Monsieur, je ne crois pas en la justice des hommes… Si les vivants ne vous jugeront pas pour votre indignité et votre trahison, vous passerez un jour devant les grands juges que sont les morts, notamment, les martyrs de l’Algérie française. Vous serez alors en état de péché mortel et, ce jour là, vous connaîtrez le châtiment…
Au regret de ne pas vous saluer.
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