La haine des communistes contre nos morts d'Algérie française
   

Béziers


Le 6 octobre 2008, Jean-Louis Bousquet, conseiller municipal d'opposition à Béziers et président du groupe communiste, laisse couler son fiel dans Le Midi libre : « Je viens de découvrir au cimetière neuf de Béziers une stèle valorisée (sic) par son emplacement et sa dimension. » Et alors ? Eh bien, figurez-vous que ladite stèle est ornée des photos de quatre membres de la résistance Algérie française « condamnés à mort par les tribunaux français et fusillés, suivie de la phrase : N'oubliez jamais leur sacrifice. »

 

 
Une petite stèle, quatre photos, un scandale pour les communistes révulsés par le fait qu'un de ces hommes - Bastien Thiry - ait voulu assassiner leur bon ami le général de Gaulle...
Sénateur Maire de Béziers, Raymond Couderc a immédiatement réagi contre cette ignominie :
- Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose. C’est la règle que semble s'être donnée Jean-Louis Bousquet, peut-être pour faire oublier que le PC. dont il est un des responsables, a facilité les attentats du FLN pendant la guerre d'Algérie.
Il prétend que la stèle du cimetière neuf serait municipale. Il y a bien une stèle municipale en souvenir des Français restés sur le sol d'Afrique du Nord (...) mais elle est située à proximité du carré militaire. L'autre stèle, édifiée dans les années soixante on voit que le Bousquet a la réaction lente... est privée. Chaque famille ou association a le droit, au cimetière, de rendre hommage aux défunts qui leur sont chers et la mairie n'a pas à faire enlever des plaques, des photos ou des fleurs. Le PC est décidément resté maître dans l’art de la désinformation.
Fin de l'histoire ? Non. Non, car le PC a activé ses courroies de transmission. L'ARAC, l'Association républicaine des anciens combattants pour l'amitié et la solidarité, l'anti-fascisme et la paix (sic). a aussitôt exprimé son « indignation », estimant qu'il est «inadmissible que l'on veuille réécrire l'Histoire en voulant transformer en héros ou martyrs » des membres de l'OAS : L’ARAC demande aux pouvoirs publics de prendre toute disposition pour que cette offense à la République soit réparée dans une ville qui fut aussi celle de Jean Moulin. »
Et d'annoncer une consultation avec « les autres associations d'anciens combattants sur le sujet » : Ce que nous voulons, c’est qu'on enlève ces noms et ces plaques. » Jean-Louis Bousquet, constate la presse locale, est - surprise... - sur la même longueur d'ondes : « Ce n'est pas une opinion, c'est un délit. La justice s'est déjà prononcée dans des cas similaires. »
L'enlèvement de la stèle ? « Pour ça, il faudra d'abord me passer sur le corps ! », déclare Maurice Villard, le président du Cercle algérianiste du Grand Biterrois.
Depuis, la ligue des droits de l'homme (pour qui, manifestement, tous les hommes - et même quand ils sont morts - n'ont pas les mêmes droits) est entrée dans la danse par le biais de Cilles Manceron, membre du comité central de la LDH.
Les pieds-noirs sont de leur côté mobilisés. Avec ce message adressé aux responsables d'associations : « De tout cœur avec notre communauté. Attend vos directives. » Nous les attendons aussi. Et nous les répercuterons.
Source -Présent - Alain Sanders -