Profanation de la stèle de l'ADIMAD au cimetière du Haut Vernet le 6 juin 2007
et déroulement de la journée du 7 juin avec les groupuscules nostalgiques du
Stalinisme
 
 
         
 














 

L’ADIMAD revient sur les évènements qui se sont déroulés depuis plusieurs semaines à propos de l’hommage qu’elle rend depuis des années, dans le calme et la dignité, aux Défenseurs tombés pour la défense de la Constitution dans les départements français d’Algérie, au pied de la Stèle qu’elle a érigée à leur mémoire, à Perpignan.
Un collectif n’a cessé, pendant des semaines, de nous vilipender et de nous insulter. Nous sommes restés silencieux malgré les invectives et les contre vérités déversées sur nous.
Le Préfet, par l’intermédiaire de la Mairie, nous demandait d’annuler notre commémoration « en raison des élections législatives » !? Nous avons accepté.
Mercredi 6 juin, nous constatons que notre stèle est profanée par des personnes répondant aux appels à la haine des ennemis de la paix civile. Mieux encore, le Préfet signifiait le soir même à notre Délégué régional l’interdiction de notre manifestation.
J’ai alors écrit au Préfet pour m’élever contre cette mesure discriminatoire, alors qu’il autorisait les groupuscules gauchistes, zélateurs de la plus grande effusion de sang jamais connue, à manifester.
Le Préfet nous a écoutés et interdit les trublions (15 manifestants pour 35 factions soit moins d’un demi manifestant par coterie !).
Jeudi 7 juin, malgré l’interdiction, le petit groupe d’émeutiers était présent devant le cimetière.
Face à cette provocation l’ADIMAD a alors sonné le rassemblement et spontanément plus de cent personnes sont venues chanter Les Africains devant les agitateurs interloqués et les forces de l’ordre déconcertées.
Une foule nombreuse s’est ensuite réunie en l’église Saint-Paul du Moulin à Vent où l’abbé Pagés a su trouver les mots pour réconforter les patriotes ulcérés par l’injuste décision qui les a frappés.
A l’an prochain !

JF Collin Président